L’origine véritable du Père Noël

 

 

Le Père Noël existe-t-il vraiment ?

 

Mes recherches m’ont appris que oui ! Mais vous, vous y croyez au Père Noël ?

 

Premièrement, il est merveilleux que l’humanité d’aujourd’hui, qui ne voit plus le Père Noël depuis longtemps, continue à parler de lui. Ce doit être parce qu’il reste dans leur cœur un souvenir impérissable de ces rencontres magiques qu’il ont dû vivre avec ce merveilleux être qu’est le Père Noël.

 

Commençons donc par ce que nous savons du Père Noël. D’ailleurs mes recherches m’ont appris que ce que nous savons est déjà basé sur pas mal de vérité…

 

Le Père Noël n’est pas vieux, il possède des yeux pétillants remplis d’amour ainsi que le visage d’un jeune adulte. Cependant, il est vrai qu’il possède une barbe très blanche ainsi que des cheveux très blancs. Il n’est pas habillé de rouge, mais il est habillé d’un grand manteau ample d’un blanc immaculé, qui est de la même couleur que ses cheveux et sa barbe.

 

Il est vrai aussi qu’il passe dans les maisons donner des cadeaux aux enfants sages, et qu’il est entouré de plein d’elfes…

 

Mais là s’arrête ce qui est identique entre l’histoire qui est racontée à Noël et la réalité.

 

Lorsque je vous ai décrit cela, vous devez avoir vu en image le Père Noël, son rire, ses rennes et son traîneau, ainsi que les elfes qui l’entourent. En fait, c’est l’image qui nous est présentée lorsqu’on nous parle de lui.

 

Maintenant, pour avoir une image plus réelle de ce qu’il est, je vais vous donner son deuxième nom.

 

Il s’appelle aussi le « bonhomme hiver ». Lorsque je vous dis ce nom, vous devez voir l’image d’un gros bonhomme fait par des enfants avec trois grosses boules de neige empilées l'une par-dessus l’autre, avec un chapeau, une carotte comme nez et des boutons en guise de bouche.

 

En fait, les deux images sont des représentations très approximatives de ce qu’il est en vérité. On peut dire que le nom de « bonhomme hiver » est plus représentatif de ce qu’il est vraiment. Car il est celui qui guide, ou, si vous préférez, le régent des êtres qui fabriquent la neige, la glace, le temps froid… et la magie de la neige qui tombe. Il n’est pas seul là dedans, plein d’êtres de la Nature petits et grands l’aident dans sa tâche.

 

C’est lui qui active tous les peuples de la Nature pour créer la beauté féerique de l’hiver.

 

Son manteau est blanc comme la neige, d’un blanc immaculé. Lorsqu’on l’aperçoit, on voit assez facilement son visage; cependant, tout son être est comme de la neige qui a été soulevée par le vent, ou comme un manteau blanc qui bouge par une journée de grand vent. Une grande force émane de lui.

 

Alors là, je vous entends dire. Peut-être s’occupe-t-il de la neige, de la glace et guide-t-il les êtres de l’air ? Mais quel est le rapport avec les cadeaux de Noël ?

 

Alors là, pour vous expliquer cela, je dois vous citer un très beau texte qui vient d’un livre écrit par Roselis von Sass intitulé « Le jugement dernier sur la terre » page 288 et 295 à 299.

 

« Dès les débuts du développement de l’humanité, une fois l’an, à l’époque où l’on commémore aujourd’hui la fête de Noël, des irradiations spéciales de l’Amour Divin descendent vers la matière grossière pour empêcher que la Lumière ne s’éteigne dans ces régions si lointaines !

 

Une fois l’an, l’Amour de Dieu se penche pour envoyer ses forces d’irradiations en enflammant de nouveau la Lumière de l’Amour Pur dans toutes les créatures humaines, qui doivent agir et se développer dans ces régions matérielles si éloignées !

 

Ces forces d’irradiations forment en même temps des ponts entre une espèce et l’autre, en rapprochant avec amour les créatures !

 

Ces ponts reliaient autrefois les humains aux peuples entéalliques et le bonheur régnait dans ces mondes de matière grossière ! »

 

Voici la description de ce qui se passait en l’an 700, chez un des peuples qui voyait encore les êtres de la Nature, lorsque la plupart des autres peuples ne les voyaient plus depuis longtemps.

 

« Les peuples Germains et ceux de l’ancienne Scandinavie célébraient une fois l’an, à peu près à l’époque de l’actuelle fête de Noël “la fête des douze nuits sacrées”, ou encore “la fête de l’avènement de l’Amour”.

 

Les créatures humaines de ces temps fort éloignés annonçaient qu’une fois l‘an, lors de ces douze nuits sacrées, des “rubans descendaient du Ciel“, qui rapprochaient toutes les créatures, visibles et invisibles...

 

Ces festivités étaient célébrées d’une façon toute spéciale. Pendant son déroulement, une intense flamme devait continuellement brûler dans l’âtre. Et tous les jours, à la nuit tombante, un feu était allumé à côté de la porte d’entrée de la maison, qui devrait brûler jusqu’à l’aube. Ce feu avait une double signification. Il devait illuminer le chemin conduisant à la maison et il devait symboliser l’amour et la chaleur qui rapprocheraient en amour les habitants respectifs. Il signifiait également que les hôtes seraient reçus avec amour.

 

Tout au long de ces douze jours et de ces douze nuits, les portes des demeures restaient ouvertes. Dans la salle principale de chaque maison, il y avait une table richement dressée. Les aliments consistaient surtout en des cadeaux de la Nature, que l’on trouvait dans les différentes régions. Des fruits frais et secs, des noix, du miel, des œufs, du sel et des grains récoltés des céréales, ainsi que deux cruches, l’une avec de l’eau et l’autre avec du vin — souvent du vin de miel —, étaient joliment disposés sur la table...

 

Une table à côté, un peu moins grande que celle-là, présentait des tissus faits à la main et de nouvelles robes, tout se trouvant si soigneusement disposé que n’importe qui devait aimer à les contempler minutieusement. Toutes les demeures, grandes ou petites, étaient joliment décorées avec des rameaux et des guirlandes vertes.

 

Pendant toute la journée, il y avait des présentations de jeux et de chants auxquelles prenaient part des pèlerins qui glorifiaient la fête avec l’exécution de chansons très significatives.

 

Le matin et le soir, les prêtres chantaient des hymnes de Gratitude envers le Créateur, à Celui Qui leur avait octroyé la vie. Des rêves et des expériences étaient alors racontés parmi eux. Ces expériences se rapportaient pour la plupart à des événements concernant les entéaux[1]... À cette époque lointaine, beaucoup réussissaient encore à voir les petits et les grands entéaux... Il y avait donc nombre d’événements à narrer qui s’accordaient avec ces jours solennels sanctifiés par les êtres humains... Or, il serait ici plus intéressant de découvrir à qui ces cadeaux étaient destinés, et de connaître ce qui se passait lors de ces douze nuits où des tables étaient si richement dressées... L’eau des cruches était renouvelée toutes les nuits, mais aux aliments nul ne touchait...

 

À la tombée de la nuit, lorsque le feu était allumé à côté de la porte principale de chaque maison, les habitants se réunissaient dans la salle où se trouvaient les tables avec les cadeaux et s’asseyaient autour des tables, les enfants sur les genoux. Ils attendaient alors leurs visiteurs, les régents de la Nature. Bien que ces régents fussent souvent aussi petits que les gnomes des racines, cela ne modifiait en rien l’accueil. Les rubans qui descendaient du Ciel rapprochaient avec amour les humains des grands et petits régents de la Nature...

 

Et les visiteurs venaient : gnomes, fées sylvestres, Laren[2] et Miren[3] et bien d’autres pénétraient dans les habitations humaines lors de ces douze nuits sacrées, en réjouissant vigoureusement ceux qui s’étaient souvenus d’eux avec amour. Les êtres de l’air sifflaient joyeusement autour des maisons pour annoncer leur arrivée. Les faunes jouaient de la flûte dans les jardins et dans les étables. Bien souvent venaient aussi les Koren[4] qui plaçaient des pommes rouge doré sur les tables des offrandes. Leur venue annonçait aux créatures humaines que Gaïa, la Grande Mère de la Terre, était en train d’inspecter les demeures humaines...

 

Silencieux mais attentifs, les habitants des maisons contemplaient les tables remplies de cadeaux et observaient l’entrée des maisons. Il y avait souvent quelqu’un d’entre eux — une femme, une jeune fille ou un enfant — qui pouvait distinguer nettement les visiteurs. Ils racontaient donc aux autres, à voix basse, tout ce qui était en train de se passer.

 

La plupart ne réussissaient pas à voir les entéaux, mais ils éprouvaient intuitivement et de façon intense la présence de ces êtres. De tournoyants courants d’air étaient déclenchés à l’intérieur des maisons, puis on découvrait un délicieux arôme, le retentissement de nombreuses clochettes et le son des flûtes des faunes... C’étaient là d’infaillibles évidences de la présence des visiteurs invisibles...

 

Ces visiteurs entéalliques traversaient les maisons et regardaient joyeusement les produits de la Nature soigneusement disposés sur les tables richement dressées. Ils s’amusaient à faire couler entre leurs doigts les grains de céréales disposés sur les tables. Les petits gnomes aimaient sauter sur les tables et s’amusaient à faire rouler les œufs... Les Miren admiraient les offrandes et touchaient les tissus habilement confectionnés. Elles hochaient alors la tête en signe de grand contentement. Les Miren sont des entéaux féminins d’un mètre et demi de hauteur, habillés toujours en vert. Ces êtres enseignèrent jadis aux femmes humaines à tisser. Une fois l’an, les Miren se réjouissaient de constater que leurs élèves humaines avaient largement surpassé en habileté leurs anciennes maîtresses.

 

Chaque visiteur invisible apportait une offrande qu’il plaçait sur les tables richement parées. Ces offrandes consistaient en des fleurs rares, des plantes, des herbes aromatiques, des fruits, de jolies pierres... Ils pouvaient apporter aussi des pépites d’or ou « métal du soleil »... Or, ils avaient appris que dans d’autres régions de la Terre, ce métal doré avait transformé les êtres humains en des créatures brutales et voraces... Ils évitaient depuis lors d’offrir de ces beaux mais si dangereux grains de métal... Car tous ces cadeaux apportés par les visiteurs entéalliques et placés sur les tables somptueusement dressées par les créatures humaines pendant ces douze nuits sacrées, seraient découverts par ces mêmes créatures au cours de l’année.

 

Dans leurs promenades, les créatures humaines rencontraient subitement des fleurs rares, des plantes aromatiques et des herbes thérapeutiques. Elles découvraient également des dépôts de minéraux et de jolies pierres dans les endroits les plus surprenants... Elles rencontraient, finalement, tous les cadeaux que les entéaux leur avaient octroyés pendant ces douze nuits sacrées.

 

À minuit, les visiteurs invisibles terminaient de faire leur ronde et les habitants des maisons allaient se coucher, sauf les responsables des feux.

 

Les enfants, depuis longtemps, s’étaient déjà endormis dans les bras de leurs parents. Leurs petits corps de matière fine, c’est-à-dire leurs âmes enfantines, s’étaient pourtant détachés du corps de matière grossière. Ces petites âmes espiègles sautillaient avec vivacité autour des gnomes, des fées des bois, des faunes et de tous les autres en les escortant afin de pouvoir rester pendant plus longtemps à s’amuser auprès d’eux...

 

Liaison Brisée

 

Et vint plus tard l’époque où plusieurs membres de ces peuples ne pouvaient plus être reliés par les “rubans célestes de l’Amour”...

 

Pendant les douze nuits sacrées, les créatures humaines demeuraient longuement assises chez elles, la conscience lourde et craintive, dans l’attente de la venue des visiteurs invisibles... Viendraient-ils?!... Les tables étaient encore une fois richement préparées, les maisons joliment décorées... Apparemment, tout était comme auparavant...

 

Inquiètes, craintives et la conscience lourde, ces créatures humaines attendaient les visiteurs entéalliques... Mais c’était une vaine attente… Les visiteurs n’y sont plus jamais revenus... Ils ne pouvaient d’ailleurs même pas le faire, puisque les horribles configurations de haine, d’envie et de méchanceté attachées aux créatures humaines les faisaient tous s’enfuir...

 

Les entéaux, sans exception, craignent les configurations d’envie, de jalousie, d’avidité; enfin, ils craignent tous les maux qui prennent la forme de créatures humaines... Ils fuyaient donc, sans pouvoir comprendre la cause de ces horribles configurations, et sans comprendre pourquoi elles s’attachaient surtout aux femmes...

 

Peu à peu se troublait chez l’être humain l’équilibre entre le raisonnement et l’esprit. La suprématie avait été conférée au raisonnement et l’être humain cédait ainsi chaque fois plus à toutes les influences des ténèbres. La femme devançant tous les autres!...

 

La femme éprouve les irradiations de la Lumière plus intensément que l’homme. De la même façon, c’est encore elle qui s’ouvre plus largement aux courants négatifs qui poussent actuellement l’humanité entière à la ruine.

 

Autrefois, les rubans célestes de l’Amour rapprochaient avec amour toutes les créatures humaines. Mais ces rubans se sont rompus. Toute liaison entre les êtres humains et les mondes entéalliques a cessé d’exister.

 

Les créatures humaines étaient devenues bien “civilisées“, les entéaux n’avaient plus de place dans leur vie… Ils se sont alors transformés en des figures de contes de fées, profitables uniquement aux enfants.., ou même pas... car les enfants d’aujourd’hui ne s’intéressent même plus aux "contes de fées". »

 

C’est pour cela que de voir entrer le Père Noël dans les maisons doit rester un moment magique pour les jeunes enfants, car peut-être qu’un jour ils seront devenus assez purs pour voir entrer dans leurs maisons le vrai Père Noël, venu partager avec eux la magie de Noël.

 

Joyeux Noël à tous !

 

Loup gris
http://nature-vivante.no-ip.com/

 



[1] Entéaux : Êtres que nos ancêtres appelaient elfes, gnomes, salamandres, ondines… Nos ancêtres lointains les voyaient dans leurs rêves et aussi dans la vie de tous les jours. Ces êtres les conseillaient et les guidaient avec sagesse. Ce sont des êtres qui possèdent un corps mais un corps plus subtil que le nôtre. Les plus petits habitent des plans qui sont très près du nôtre. Les plus grands habitent des plans beaucoup plus subtils et sont beaucoup plus difficiles à percevoir pour nos sens émoussés.

Des contacts avec ces êtres est née la Mythologie. Cependant, comme dans tout le reste, les hommes ont déformé la vérité qui était véhiculée, de bouche à oreille. Lorsque tout fut écrit, une grande partie était déjà très déformée et exagérée.

Les plus grands ont été appelés parfois les dieux par nos ancêtres, tant ils les trouvaient grands et puissants. Cependant, tous ces êtres, du plus grand au plus petit, suivent les Lois que Dieu a mis en place. Ils sont même les exécutants privilégiés de ces Lois qui viennent du Dieu unique.

Si vous voulez en savoir plus sur ces êtres merveilleux, vous pouvez trouver plusieurs bons livres sur le sujet. Concernant le livre ici cité, que je trouve de très bonne qualité, « Le jugement dernier sur la terre » de Roselis von Sass
[Note du webmaistre : disponible, pour la France, à l’adresse postale suivante : « L’Appel » - 6 rue Simon Dauphinot - 51350 Cormontreuil - FRANCE], l'on peut ajouter qu'elle les y décrit de façon assez exacte et qu'en plus elle donne une bonne explication au sujet de savoir pourquoi tout a été déformé dans les textes mythologiques.

 

[2] Laren : Les protecteurs des habitations et du feu domestique (Roselis von Sass, « Le jugement dernier sur la terre », page 75).

 

[3] Miren : Les Miren{s} sont des entéaux féminins d’un mètre et demi de hauteur, habillés toujours en vert. Ces êtres enseignèrent jadis aux femmes humaines à tisser (Roselis von Sass, « Le jugement dernier sur la terre », page 297).

 

[4] Koren : Émissaire de Gaïa.