OÙ est Jean ?

 

 

A

 

ujourd’hui, je regarde autour de moi et je médite et je me demande : Mais, qu’est-ce donc qui, aujourd’hui, sur cette pauvre Terre, sépare autant d’êtres humains de l’éternelle Lumière ?

Je sais qu’au-dessus de moi, de nous, il y a la Clarté, le Ciel, la Lumière.

Et autour de moi, il y a les êtres humains de cette planète, sur laquelle je me trouve aussi.

Et en moi, il y a ma conscience, en laquelle le Combat fait rage. C’est le Combat pour survivre, pour ne pas mourir englouti dans le sinistre marécage, avec la plupart des autres…

Mais de quoi parle-t-il donc celui-là ?, se demandera plus d’un.

Je parle de ce que je sais ; écoute bien, Toi qui veux aussi survivre ! Mon langage n’est nullement métaphorique, tout ce que je dis est tout à fait réel.

À présent, Tu es protégé par Ton corps gros-matériel, mais, après Ta mort, as-Tu déjà réfléchi à l’endroit où Tu iras ?

Crois-Tu automatiquement atterrir au milieu d’un parterre de fleurs ? Peut-être… C’est vrai pour quelques-uns, mais la masse, elle, ira non au milieu d’un magnifique Jardin fleuri et ensoleillé, mais elle ira dans un sinistre bourbier, où elle achèvera, sans même avoir le désir ni la force de lutter pour survivre, de s’enliser pour toujours

La plupart croient - ou espèrent, peut-être - que la vie s’arrête à la mort du corps gros-matériel et qu’ils n’ont donc aucun Jugement à redouter, aucun compte à rendre pour leurs actes, y compris pour les plus laids.

À notre époque annonciatrice de grands bouleversements, ce n’est pourtant pas à de tels insensés qu’il convient de s’adresser ; comme dans la Parabole de Lazare et du mauvais riche, l’expérience vécue seule sera leur {seule} enseignante.

D’ailleurs, pour ceux-là, il avait déjà été dit :

« Ils ont Moïse et les Prophètes ; qu'ils les écoutent ! » (Luc XVI, 29).

Et s’ils ne veulent pas les écouter, auront-ils autre chose ou quelqu’un d’autre ?

Non, car :

« S'ils n'écoutent pas Moïse et les Prophètes, ils ne se laisseront pas non plus convaincre, quand bien même quelqu'un ressusciterait des morts {pour leur parler}. »  (Luc, XVI, 31)

 

Où est Jean ?

 

Mais, diront-ils, avant que Jésus n’arrive, le Ciel a envoyé sur Terre un Prédicateur de Pénitence pour annoncer l’arrivée du Fils de Dieu sur Terre. Où est donc Jean pour annoncer ce qui doit arriver maintenant ?

La question est-elle fondée ? Est-elle légitime ? C’est ce que nous voulons, maintenant, ici examiner.

 

À quelle époque vivons-nous ?

 

À partir de quand le Royaume de Dieu a-t-il donc commencé d’être annoncé ?

À partir de Jésus ? Non, un peu plus tôt, car Jésus le dit lui-même :

« La Loi et les Prophètes ont subsisté jusqu'à Jean ; depuis lors, le Royaume de Dieu est annoncé, et chacun use de violence pour y entrer. » (Luc XVI, 20)

Jusqu’à Jean, il y avait donc « La Loi et les Prophètes », mais pas encore le RoyaumeÀ partir de Jean, ce n’est pas encore le Royaume, mais la possibilité du Royaume, qui, déjà, est annoncée.

Quant à « chacun use de violence pour y entrer », eh oui, c’est comme dans la chanson « On ira tous au Paradis »… On aimerait bien, ce serait plus « démocratique », oui, mais, voilà, la « démocratie céleste » vous connaissez ça ? Moi je n’en ai jamais entendu parler, pas plus, du reste, que de la « république paradisiaque »; d’ailleurs, il paraîtrait que, Là-Haut, on préfère la « Monarchie »… ça va être dur pour tous ceux qui veulent absolument voter et mettre aux voix l’entrée au Paradis… Car il se pourrait fort, en définitive, que cela ne soit pas leur opinion qui compte, mais uniquement le Verdict du Juge céleste, sur Son Trône…

Selon ce que dit Jésus, c’est donc Jean qui, le premier, a annoncé le Royaume de Dieu.

Autre indication :

Matthieu raconte :

« En ce temps-là parut Jean le Baptiste, prêchant dans le désert de Judée. Il disait : « Repentez-vous, car le Royaume des Cieux est proche. » »

« En ce temps-là », c’est juste avant le début de la Prédication de Jésus, en l’an 15 du règne de Tibère. Il est donc déjà là précisé que Jean, prêchant le repentir, est le premier à avoir annoncé le Royaume des Cieux. Cette expression n’apparaît, du reste, jamais dans l’Ancien Testament, alors qu’elle apparaît une bonne trentaine de fois dans le Nouveau.

Quant à l’expression synonyme « Royaume de Dieu », c’est encore plus flagrant : Si elle n’apparaît jamais, non plus, dans l’Ancien Testament, elle apparaît plus d’une soixantaine de fois dans le Nouveau

Jean était-il lui-même annoncé ?

Par Matthieu encore, nous apprenons que oui :

« Jean est celui qui avait été annoncé par Ésaïe, le Prophète, lorsqu'il dit : C'est ici la Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le Chemin du Seigneur, aplanissez Ses Sentiers. »

Il n’est, d’ailleurs, pas le seul à le dire, car Marc fait aussi le même constat ; c’est même tellement important qu’il commence son Évangile par cela :

« Selon ce qui est écrit dans Ésaïe, le Prophète : Voici, J'envoie devant Toi Mon Messager, Qui préparera Ton Chemin ; c'est la Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le Chemin du Seigneur, aplanissez Ses Sentiers. Jean parut, baptisant dans le désert, et prêchant le Baptême de repentance, pour la rémission des péchés. » (Marc I, 2-4).

« La quinzième année du règne de Tibère César, - lorsque Ponce Pilate était gouverneur de la Judée, Hérode tétrarque de la Galilée, son frère Philippe tétrarque de l'Iturée et du territoire de la Trachonite, Lysanias tétrarque de l'Abilène, et du temps des souverains sacrificateurs Anne et Caïphe, - la Parole de Dieu fut adressée à Jean, fils de Zacharie, dans le désert. Et il alla dans tout le pays des environs de Jourdain, prêchant le Baptême de repentance, pour la rémission des péchés, selon ce qui est écrit dans le Livre des Paroles d'Ésaïe, le Prophète : C'est la Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le Chemin du Seigneur, aplanissez Ses Sentiers. » (Luc III, 1-4)

ésaïe, le Prophète, qui, par avance, semble encore déjà avoir décrit la Mission de Jean :

« Crie à plein gosier, ne Te retiens pas, élève Ta voix comme une trompette, Et annonce à Mon Peuple ses iniquités, à la Maison de Jacob ses péchés ! » (ésaïe, 58,1.)

Que Jean soit « la Voix qui crie dans le désert », cela il nous le dit, d’ailleurs, lui-même :

« Moi, dit-il, je suis la Voix de celui qui crie dans le désert : Aplanissez le Chemin du Seigneur, comme a dit Ésaïe, le Prophète. » (Jean I, 23)

Que pouvons-nous encore savoir sur Jean ? À dire vrai, un personnage plutôt pittoresque :

« Jean avait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins. Il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. » (Matthieu)

« Jean avait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins. Il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. » (Marc)

À quoi passait-il son temps ?

« Les habitants de Jérusalem, de toute la Judée et de tout le pays des environs du Jourdain se rendaient auprès de lui ; et, confessant leurs péchés, ils se faisaient baptiser par lui dans le fleuve du Jourdain. » (Matthieu)

« Tout le pays de Judée et tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui ; et, confessant leurs péchés, ils se faisaient baptiser par lui dans le fleuve du Jourdain. » (Marc)

Jean devient donc Jean le Baptiste, en langue allemande « Johannes der Taüfer », dont le Nom, selon les Lois des Nombres, vibre, comme indiqué dans l’Apocalypse de… Jean (« le Nombre d’un Homme »), dans le Nombre 666

Une traduction plus littérale de l’hébreu fait appeler Jean « L’Immergeur » ; c’est la signification littérale du mot « Baptiste .

Les candidats au Baptême ne sont, pourtant, et de loin, pas tous agréés par lui :

« Mais, voyant venir à son Baptême beaucoup de pharisiens et de sadducéens, il leur dit : « Races de vipères, qui vous a appris à fuir la Colère à venir ? Produisez donc du fruit digne de la repentance, et ne prétendez pas dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour Père ! Car je vous déclare que de ces pierres-ci Dieu peut susciter des enfants à Abraham. Déjà la cognée est mise à la racine des arbres : tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu. » »

Cet épisode est, pour nous, plein d’Enseignement, si nous voulons bien y réfléchir.

Car il nous montre comment Jean, un Personnage totalement vrai, authentique, et donc « entier », considère alors les « bien-pensants » de l’époque…

Et il nous permet aussi de comprendre pourquoi Jésus, fuyant le Sanhédrin et le clergé officiel, va venir, au bord du Jourdain, se faire baptiser par Jean uniquement, le seul Appelé et Mandaté par Dieu pour ce faire, alors que les baptiseurs officiels ne sont appelés et mandatés que… par eux-mêmes !

C’est l’un des Épisodes les plus forts de toute la Bible, le Moment où Jésus reçoit le Baptême des mains de Jean et où le Ciel s’entrouvre, pour faire entendre la Voix du Père, rendant Témoignage au Fils Bien-Aimé

 

L’Enseignement de Jean

 

Après que Jean eut prêché la repentance et la pénitence :

« La foule l'interrogeait, disant : Que devons-nous donc faire ? »

« Il leur répondit : « Que celui qui a deux tuniques partage avec celui qui n'en a point, et que celui qui a de quoi manger agisse de même. » »

Donc, incitation au partage

« Il vint aussi des publicains pour être baptisés, et ils lui dirent : Maître, que devons-nous faire ? »

« Il leur répondit : « N'exigez rien au delà de ce qui vous a été ordonné. »

Donc, incitation à ne pas profiter de sa position sociale pour obtenir des privilèges indus…

« Des soldats aussi lui demandèrent : « Et nous, que devons-nous faire ? Il leur répondit : Ne commettez ni extorsion ni fraude envers personne, et contentez-vous de votre solde. » »

Donc, la même chose, ajouté à cela l’idée de savoir se satisfaire de ce que la vie et le destin offrent naturellement

Mais est-ce lui que, sur la base des Prophéties de l’Ancien Testament, le Peuple attend ?

« Comme le peuple était dans l'attente, et que tous se demandaient en eux-même si Jean n'était pas le Christ »,

Jean, le Prédicateur de Pénitence, annoncé par Isaïe, annonce lui-même Jésus, Qui lui emboîte le pas :

« Moi, je vous baptise d'Eau, pour vous amener à la repentance ; mais Celui Qui Vient après moi est bien plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter Ses souliers. Lui, Il vous baptisera du Saint Esprit et de Feu. » (Matthieu)

« Il prêchait, disant : Il vient après moi Celui Qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier, en me baissant, la courroie de Ses souliers. Moi, je vous ai baptisés d'Eau ; Lui, Il vous baptisera du Saint Esprit.» (Marc)

« Il leur dit à tous : Moi, je vous baptise d'Eau ; mais Il vient, Celui Qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de Ses souliers. Lui, Il vous baptisera du Saint Esprit et de Feu. » (Luc)

Et il demande, lui, le Préparateur de Chemin, qu’on Lui prépare le Chemin, de sorte que :

« Toute vallée sera comblée, toute montagne et toute colline seront abaissées ; ce qui est tortueux sera redressé, et les chemins raboteux seront aplanis. » (Luc, III, 5)

De Celui Qui Vient, il prophétise :

« Il a Son Van à la Main ; Il nettoiera Son Aire, et Il amassera Son Blé dans le Grenier, mais Il brûlera la paille dans un Feu qui ne s'éteint point. » (Matthieu)

Celui-ci est, en réalité, le Fils de l’Homme, Que Jean a donc aussi annoncé.

Au sujet de Jean, Jésus a dit :

« Car tous les Prophètes et la Loi ont prophétisé jusqu'à Jean. »

Cela s’est donc arrêté à Jean. Après, plus de Prophètes ![1] Et l’ancienne Loi de la Justice, considérée en tant qu’elle seule, marque, là aussi, une pause, dès lors où s’ajoute à elle celle de l’Amour apporté{e} par Jésus.

Jean, c’est « quelqu’un », car Jésus dit aussi de lui :

«  et, si vous voulez le comprendre, c'est lui qui est l'Élie qui devait venir. »

L’Élie, annoncé par le Prophète Malachie, tout à la fin de l’Ancien Testament, en ces termes :

« Voici, je vous enverrai Élie, le Prophète, avant que le Jour de l'Éternel arrive, ce Jour grand et redoutable. Il ramènera le cœur des pères à leurs enfants, Et le cœur des enfants à leurs pères, de peur que je ne vienne frapper le pays d'interdit. »

ce n’est pas Élie en tant que tel, mais quelqu’un qui a, pour le moins, la « carrure » du Prophète Élie, alors particulièrement vénéré par le Peuple juif.

L’on peut donc dire que Jean est, juste avant Jésus, le dernier Prophète.

De lui, en effet, son père, le prêtre Zacharie, rempli de la Force du Saint Esprit, avait lui-même prophétisé :

« Et Toi, petit enfant, Tu seras appelé Prophète du Plus-Haut ; car Tu marcheras devant la Face du Seigneur, pour préparer Ses Voies. »  (Luc, I,76)

Jésus confirme encore l’exceptionnelle grandeur de Jean :

« Comme ils s'en allaient, Jésus se mit à dire à la foule, au sujet de Jean : Qu'êtes-vous allés voir au désert ? Un roseau agité par le vent ? Mais qu'êtes-vous donc allés voir ? Un homme vêtu d'habits précieux ? Voici, ceux qui portent des habits précieux sont dans les maisons des rois. Qu'êtes-vous donc allés voir ? Un Prophète ? Oui, vous dis-je, et plus qu'un Prophète.

Car c'est celui dont il est écrit : « Voici, J'envoie Mon Messager devant Ta Face, pour préparer Ton Chemin devant Toi. »

Jésus Se réfère, ici, encore une fois, en dehors de Zacharie, au Prophète Malachie, lequel, parlant au Nom de Dieu, avait prophétisé :

« Voici, J'enverrai Mon Messager ; Il préparera le Chemin devant Moi. Et, soudain, entrera dans Son Temple le Seigneur que vous cherchez ; et le Messager de l'Alliance que vous désirez, voici, Il vient, dit l'Éternel des Armées. »

Notons, au passage, que la Venue de Jésus au Temple de Jérusalem était donc, elle aussi, annoncée.

Et Jésus poursuit :

« Je vous le dis, en Vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n'en a point paru de plus grand que Jean Baptiste. Cependant, le plus petit dans le Royaume des Cieux est plus grand que lui. »

Le plus grand de tous les Terriens, qui, à côté de lui, ne sont… rien ! (Terrien = T’es rien !).

Mais Jean est « en bas » dans le véritable Royaume des Cieux qu’est la Création Originelle pur{ement}-spirituelle, et c’est pourquoi le plus petit de cette Création- est encore plus grand que lui…

L’on comprend aussi pourquoi les Juifs attendaient le retour d’Élie et étaient vivement intéressés de savoir si c’était lui qui se manifestait en Jean le Baptiste.

Surtout avec la Prophétie faite par Malachie, car le retour d’Élie annonce aussi le « Jour de l’Éternel, grand et redoutable ».

Mais, avant ce Jour du « Dies Irae », Jour de la Colère de Dieu évoqué dans tous les « Requiem », il y a l’Époque, annoncée dans l’Apocalypse de Jean, où Dieu Se voile la Face.

Il est donc arrivé le temps où la Terre, pour un temps, est abandonnée à la domination des ténèbres, sans secours direct de la Lumière, et cette époque c’est… maintenant !!!

Si cela est arrivé, c’est tout simplement parce que l'humanité dans son ensemble, par son vouloir, l'a voulu ainsi. Les conséquences de son vouloir, en ce qui concerne la majorité de ceux qui composent cette humanité, devaient, en effet, apporter cette dramatique fin. La voilà, la « majorité démocratique », et voilà ce qu’elle a déjà apporté et qui ne peut donc plus être évité !

C'est l'Époque que, après l’assassinat de Jésus, le dernier Prophète, Jean – à moins que ce ne soit l’avant-dernier, car Jésus, juste après lui, peut Lui-même être considéré comme le dernier et le plus grand des Prophètes ! -, fut, par avance, dans son Apocalypse, dite Apocalypse de Jean, autorisé à contempler, l'Époque où Dieu Se voile la Face.

Qui est donc l’auteur spirituel[2] de l’Apocalypse de Jean ? Jean l’Apôtre – dit aussi l’Évangéliste – ou Jean le Baptiste ?

La tradition penche, en général, pour Jean l’Évangéliste. Pourtant, il s’agit bien de Jean le Baptiste. Car cette Révélation n’eut pas lieu sur l’île de Patmos dans la Mer égée sur Terre, mais sur {celle de} Patmos {située} dans les hauts Plans purement Spirituels !

Jean incita les êtres humains, vis-à-vis de leur faux comportement, à se repentir et à se raviser. Et il annonça le Royaume des Cieux et Jésus, Qui devait l’apporter.

Si les êtres humains avaient commencé à mettre immédiatement en pratique l’Enseignement apporté par Jésus, dont le Chemin avait été aplani par le Baptiste (dont la Mission ne dura, pourtant, guère qu’une année…), alors le Royaume de Dieu sur Terre aurait pu concrètement commencer dès cette époque

Pour que tous les êtres humains de la Terre – c’est-à-dire les germes d’esprits humains en cours d’évolution incarnés dans des réceptacles charnels – aient le temps d’être informés du Message de Jésus, de le recevoir et de l’intérioriser, l’Omnisagesse Divine a prévu… deux Jours, c’est-à-dire deux Jours d’esprit, soit deux mille ans, puisque « Mille ans sont à Tes Yeux comme le Jour d'hier quand il n'est plus, et comme une veille de la nuit.»… (Psaume 90, Verset 4)

Pourquoi deux mille ans ? La réponse est peut-être ici :

« Et quand celui-ci vivrait deux fois mille ans, sans jouir du Bonheur, tout ne va-t-il pas dans un même lieu ? » (L’Ecclésiaste, chapitre VI, verset 6)

« Celui-ci », c’est celui dont il est dit :

« Quand un homme aurait cent fils, vivrait un grand nombre d'années, et que les jours de ses années se multiplieraient, si son âme ne s'est point rassasiée de Bonheur, et si de plus il n'a point de sépulture, je dis qu'un avorton est plus heureux que lui. »

Toujours est-il que le « Délai de "Ravisement" », donc le Délai pour se raviser et changer de comportement, offert aux êtres humains, après la venue du Prédicateur de Pénitence et celle de Jésus, est de 2000 années. Pas plus.

Celui qui ne met pas à profit le Délai, refuse le Secours de Dieu et Sa Main tendue au cours de l’Envoi de Son Fils sur la Terre, et scelle ainsi son destin : il restera dans son marécage, dans son infâme bourbier, là où il se complait, là où, fin-matériellement, il se trouve déjà, bien que, terrestrement, il ne s’en rende pas compte… Or – le « calcul » est facile à faire - le Délai maximum est sur le point d’expirer ; il ne se compte plus, au grand maximum, qu’en quelques décennies !

Que signifie alors cette expression : « Dieu Se voile la Face » ? Elle signifie que, alors, peu avant la fin du « Délai de Ravisement », tout va mal. Dieu, momentanément, Se détourne de l’humanité de la Terre et laisse, sans intervenir, les êtres humains récolter l’intégralité de leurs semences.

« Dieu, pour punir le mal, n’a qu’à le laisser faire… », dit le proverbe.

Et c’est bien ce que fait Dieu ; autrement dit, en ce cas, Il ne fait tout simplement… rien ! Rien de particulier. Il laisse faire et interviendra seulement au Moment voulu de Lui.

Cela veut dire que, pendant ce temps-là, l’humanité est privée de tout Secours en provenance de la Lumière, de la Source de Vie…

À ce « régime »-là, au bout d’un moment, tout menace de sombrer, même le bon, même le meilleur… Et… c’est lorsque la détresse est la plus grande que le Secours est le plus proche.

Où est Jean, aujourd’hui ?

Probablement à Patmos, où il vit et vécut la grande Révélation des Temps à venir…

Une chose est sûre :

Jean n’est plus sur Terre et ne reviendra plus pour annoncer les événements à venir ! Ceux qui attendent son retour pour « bien vouloir consentir à se changer » s’illusionnent grandement ! Et cette illusion, s’ils ne la démasquent pas eux-mêmes à temps, leur sera fatale.

Car Jean a annoncé Jésus, mais c’est Jésus Qui, il y a deux mille ans, a annoncé le Fils de l’Homme, que plus personne, pas même Jean, ne pouvait, de nouveau, annoncer après Lui…

Le Délai de Ravisement approche de son terme. Nous sommes à la toute dernière Heure… Bientôt, Dieu Se voilera complètement la Face et il fera nuit

Alors, vous, qui ne voulez pas sombrer dans le marécage…

 

R é v e i l l e z – v o u s !!!

 

Julien le Scouézec



[1] En ce sens, Mohammed - ou Mahomet – n’est pas réellement un Prophète.

[2] L’auteur terrestre serait un certain Hélios