JÉsus GUÉRISSEUR

 



« L'être humain qui porte la véritable Paix, la Paix de Dieu, en lui, sera, pour ses co-êtres humains, Soulagement et Baume, il guérira leurs blessures rien que par sa seule présence ! »  - Jésus -

- « Le Livre de Jésus, l’Amour de Dieu » -
(« La Vie de Jésus sur Terre »)

 

 

« Lorsqu'un être humain, dans la maladie, se trouve aussi fortement bouleversé, alors c'est toujours {parce} qu'il ne peut venir à bout de sa conscience. »  - Jésus -

- « Le Livre de Jésus, l’Amour de Dieu » -
(« La Vie de Jésus sur Terre »)

 

Un Guérisseur hors normes

Jésus était-Il un Thaumaturge[1] ?

Oui, sans aucun doute !

Il était même Le Thaumaturge !

Les premiers Chrétiens le savaient et considéraient aussi cet important aspect de l’Œuvre du Fils de Dieu, Lui Qui a dit :

« Ce ne sont pas les bien-portants qui ont besoin du Médecin,
mais les malades. »

(Matthieu IX, 12 – Marc II, 17 – Luc V, 31)

 

 

« Santé » et « Salut », en allemand, se disent, tous les deux, « Heil » et il y a bien une raison à cela. C’est même, en fait, une seule et même chose.

Notre santé est intimement liée à notre état intérieur. Un état intérieur morbide produit, par répercussion sur les enveloppes, un état corporel extérieur, lui aussi, malade.

Une fois que l’on a compris cela, l’on peut aussi comprendre comment viennent les maladies. Qu’est-ce qui nous rend malades ? Essentiellement notre fausse pensée, nos faux concepts et – en découlant - nos fausses conceptions et la non moins fausse rumination que, fatalement, ils engendrent.

Le Fils de Dieu Jésus a apporté Son Évangile de l’Amour. Étant donné qu’Il est l’Amour Incarné, tout Son Être, Sa Chair et Son Sang, fonctionnent selon la Loi d’Amour.

Il n’y a pas d’autre Loi que celle-ci. Elle est la Loi Unique englobant toutes les Lois. Dans la Justice aussi il n’y a que de l’Amour, car ce n’est que sur le Chemin de la Pureté que l’Amour peut s’approcher.

Là réside, pour les créatures, le Secret de toute Guérison, et même aussi celui de la Vie éternelle.

La Bible et le Karma

Dans l’Ancien Testament, déjà, les maladies apparaissent comme la stricte conséquence des fautes commises.

“Yahvé passa devant lui et il cria : Yahvé, Yahvé, Dieu de Tendresse et de Pitié, lent à la colère, riche en Grâce et en Fidélité, qui garde Sa Grâce à des milliers, tolère faute, transgression et péché, mais ne laisse rien impuni et châtie les fautes des pères sur les enfants et les petits-enfants, jusqu'à la troisième et la quatrième génération.”  (Apparition de Yahvé - Exode XXXIV)

En clair :

1)    Chaque faute a un coupable, lequel doit être puni.

2)  La punition peut retomber jusqu’à la troisième ou la quatrième génération.

- « Injuste ! » s’exclameront ceux qui jugent vite mais réfléchissent peu, en ajoutant : « selon l’Enseignement Universel, il n’existe pas d’hérédité spirituelle ; par conséquent, les descendants n’ont rien à voir avec la faute des parents ! »

Rien ? Est-ce bien sûr ? Certes, ce n’est pas eux qui l’ont commise, mais, lors de leur {ré-}incarnation, c’est bien vers ces parents- que, en fonction de l’inflexible Loi de l’Attraction du Genre Semblable, agissant conjointement avec celle de l’Effet de Réciprocité, ils sont attirés.

N’est-ce pas parce qu’ils portent, en eux, quelque chose de semblable à leur père et que, par conséquent, ils méritent aussi de vivre un destin similaire ?

En apparence, selon la Bible, ce sont donc clairement les enfants qui payent les fautes du père, et même, en remontant jusqu’à deux et trois générations en arrière, du grand-père et de l’arrière-grand-père.

En fait, le père, ou le grand-père, ou même l’arrière-grand-père, porte déjà, lui-même, le poids de sa propre faute, mais, encore en plus, l’apparente « malédiction » se poursuit chez les enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants.

À noter, toutefois, que la Bible ne parle que des péchés des pères et pas de ceux des mères. Y a-t-il une raison particulière à cela ? Le mot « pères » inclut-il aussi le concept « mères », comme le mot « homme » inclut aussi, souvent, la femme ? Ou bien seuls les péchés des pères sont-ils « reportables » ? La question est posée, mais nécessite d’être bien examinée avant qu’il soit possible d’y répondre avec certitude.

À part cela, la règle d’apparente transmission de la faute est clairement établie, comme elle est aussi bien établie dans ce que l’on appelle aujourd’hui la « psycho-généalogie ».

En fait, il était temps que la « science » découvre - ou, plutôt, re-découvre - un Principe clairement inscrit dans la Bible et donc connu depuis des milliers d’années !

Dieu apparaît, envers la créature humaine, comme plein de Compassion, mais le juste châtiment de la faute n’en est pas moins obligatoire.

Chacun n’est, en fait, responsable que de lui-même

Mais, plus tard, dans la Bible, apparaît une évolution :

« La Parole de Yahvé me fut adressée en ces termes :

Qu'avez-vous à répéter ce proverbe au pays d'Israël : “Les pères ont mangé des raisins verts, et les dents des fils ont été agacées.” Par ma vie, Oracle du Seigneur Yahvé, vous n'aurez plus à répéter ce proverbe en Israël. Car voici : “Toutes les vies sont à Moi, aussi bien la vie du père que celle du fils, elles sont à Moi. Celui qui a péché, c'est lui qui mourra.” »  (Les Divines Rétributions - Ézéchiel XVIII)

Ézéchiel conteste donc seulement la fausse interprétation de l’ancien proverbe selon lequel les fils payent à cause de leurs pères. Ce proverbe peut, en effet, facilement être mal compris : car le « à cause de » pourrait facilement être compris par « à la place d’eux », et cela serait faux. Le proverbe dit simplement que les dents des fils sont aussi agacées par les raisins verts mangés par les pères, mais il ne dit nullement que les dents des pères en demeurent indemnes.

La Règle a-t-elle changé entre temps ? Pas sûr. C’est juste sa compréhension qui change. Au-delà de l’apparence, il est clairement dit qu’en définitive c’est toujours le pécheur qui est puni et non pas les autres.

ézéchiel annonce donc, de façon correspondante à un nouvel état de conscience naissant - du fait de l’observance de la Loi ancienne - chez les Juifs, une nouvelle formulation de la Loi éternelle, en laquelle chacun apparaît maintenant, père ou fils, clairement responsable de ses propres actes.

Cela voudrait-il dire qu’avant c’était injuste et qu’ensuite cela deviendrait juste ? Nullement ! D’âge en âge, la Justice parfaite du Dieu Parfait est immuable. Car ce qui est Parfait ne saurait changer ! Sinon, cela ne serait pas parfait ! La formulation antérieure, elle aussi, demeure juste : Bien que chacun, en réalité, soit seul responsable de ses propres actes, l’effet conjugué de la Loi de l’Effet de Réciprocité et de l’Attraction du Genre Semblable a pour conséquence que « le fruit ne tombe pas loin de l’arbre », de sorte que « là où les parents boivent, les enfants trinquent ! ».

Le cas de l’aveugle-né

Ce cas de l’aveugle-né doit être considéré à part. Nous allons bientôt comprendre pourquoi. Au cours de « la Guérison de l’aveugle-né », (racontée par Jean dans son chapitre IX), les Disciples demandent – grave question - à Jésus :

« Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour que cet homme soit né aveugle ? »

Et Jésus répond :

« Ce n’est pas que lui ou ses parents aient péché, mais c’est afin que les Œuvres de Dieu soient manifestées en lui. »

Le danger serait ici, comme dans le cas du jeune homme riche, de vouloir généraliser un cas particulier : Celui de cet aveugle-né- avec celui de tous les aveugles-nés, dont la plupart sont des aveugles karmiques.

Cet aveugle-né n’est, en effet, pas n’importe quel aveugle-né.

Considérons, toujours selon l’évangile de Jean (chapitre IX), ce qu’il dit :

« Les uns disaient : « C'est lui. » D'autres disaient : « Non, mais il lui ressemble. » Et lui-même disait : « C'est moi ». »

L’on voit donc déjà qu’il n’a pas peur d’affirmer qui il est.

« Ils lui dirent donc : « Comment tes yeux ont-ils été ouverts ? »

Il répondit : « L'Homme qu'on appelle Jésus a fait de la boue, a oint mes yeux, et m'a dit : Va au réservoir de Siloé, et lave-Toi. J'y suis allé, je me suis lavé, et j'ai recouvré la vue. » »

L’on voit donc qu’il ne craint pas de dire de quel Prodige il a bénéficié.

« Ils lui dirent : « Où est cet homme ? » Il répondit : « Je ne sais. ».

Ils menèrent vers les pharisiens celui qui avait été aveugle.

Or, c'était un jour de Sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux.

De nouveau, les pharisiens aussi lui demandèrent comment il avait recouvré la vue. Et il leur dit : « Il a appliqué de la boue sur mes yeux, je me suis lavé, et je vois. » »

Devant les pharisiens aussi, il ne craint pas de témoigner du Miracle.

« Sur quoi quelques-uns des pharisiens dirent : « Cet homme ne vient pas de Dieu, car il n'observe pas le sabbat ». D'autres dirent : « Comment un homme pécheur peut-il faire de tels Miracles ? »

Et il y eut de la division parmi eux. Ils dirent encore à l'aveugle : « Toi, que dis-tu de lui, sur ce qu'il t'a ouvert les yeux ? » Il répondit : « C'est un Prophète. » »

Clairement, il témoigne pour Jésus en disant qu’Il est un Prophète, c’est-à-dire un « Homme de Dieu ». Or, il est parfaitement exact de dire que Jésus est le plus grand des Prophètes !

Mais l’histoire n’est pas finie :

« Les Juifs ne crurent point qu'il eût été aveugle et qu'il eût recouvré la vue, jusqu'à ce qu'ils eussent fait venir ses parents.

Et ils les interrogèrent, disant : « Est-ce là votre fils, que vous dites être né aveugle ? Comment donc voit-il maintenant ? »

Ses parents répondirent : « Nous savons que c'est notre fils… »

Encore heureux qu’ils ne renient pas leur propre fils !

« … et qu'il est né aveugle. »

Ils sont effectivement bien placés pour le savoir !

« mais comment il voit maintenant, ou qui lui a ouvert les yeux, c'est ce que nous ne savons pas. »

Ou, peut-être : « ce que nous préférons ne pas savoir » !

La suite va confirmer cette supposition :

« Interrogez-le lui-même, il a de l'âge, il parlera de ce qui le concerne. »

Un bon moyen de « se défiler » !

La suite est encore plus claire :

« Ses parents dirent cela parce qu'ils craignaient les Juifs ; car les Juifs avaient déjà convenu que si quelqu'un reconnaissait Jésus pour le Christ il serait exclu de la synagogue. »

Et tout est dit !

Et, s’il en était besoin, encore une confirmation de Jean :

« C'est pourquoi ses parents avaient dit : Il a de l'âge, interrogez-le lui-même. »

Nous pouvons, maintenant, déjà clairement faire la différence entre l’aveugle-né, qui, courageusement confesse Jésus devant les pharisiens, et ses parents qui font profil bas, de peur de se faire exclure de la petite synagogue humaine…

Mais l’histoire n’est pas encore finie :

« Les pharisiens appelèrent une seconde fois l'homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : « Rends Gloire à Dieu ; nous savons que cet homme est un pécheur. »

Il répondit : « S'il est un pécheur, je ne le sais pas ; mais je sais une chose, c'est que j'étais aveugle et que maintenant je vois. »

Ils lui dirent : « Que t'a-t-il fait ? Comment t'a-t-il ouvert les yeux ? »

Il leur répondit : « Je vous l'ai déjà dit, et vous n'avez pas écouté ; pourquoi voulez-vous l'entendre encore ? Voulez-vous aussi devenir Ses Disciples ? »

Évidemment, cela ne pouvait pas leur plaire ; c’est sans doute pourquoi :

« Ils l'injurièrent et dirent : « C'est toi qui es son Disciple ; nous, nous sommes Disciples de Moïse. Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-ci, nous ne savons pas d'où il est. »

Alors l’ex-aveugle-né, pour ces hyper-durs d’oreille, en remet une couche :

« Cet homme leur répondit : « Il est étonnant que vous ne sachiez d'où Il est ; et cependant Il m'a ouvert les yeux. »

Et il précise :

« Nous savons que Dieu n'exauce point les pécheurs ; mais, si quelqu'un l'honore et fait sa volonté, c'est celui-là qu'Il exauce. »

Et, pour faire bonne mesure et souligner le caractère unique du Prodige, en parfaite logique, il ajoute :

« Jamais l’on n'a entendu dire que quelqu'un ait ouvert les yeux d'un aveugle-né. Si cet homme ne venait pas de Dieu, Il ne pourrait rien faire. »

« Ils lui répondirent : « Tu es né tout entier dans le péché, et tu nous enseignes ! » Et ils le chassèrent. »

De leur part, l’on ne pouvait s’attendre à rien d’autre… Cette affirmation témoigne nettement du fait que, pour eux, du fait de leur croyance dans les Paroles de l’Ancien Testament, il est impossible de naître aveugle sans avoir péché avant.

L’histoire pourrait s’arrêter là, mais elle n’est pas encore terminée :

« Jésus apprit qu'ils l'avaient chassé ; et, l'ayant rencontré, il lui dit : « Crois-Tu au Fils de Dieu ? »

Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur, afin que je croie en lui ? »

« Tu L'as vu », lui dit Jésus, « et Celui Qui Te parle, c'est Lui. »

Et il dit : « Je crois, Seigneur. » Et il se prosterna devant Lui. »

Et voici l’Épilogue :

« Puis Jésus dit : « Je suis venu dans ce Monde pour un Jugement, pour que ceux qui ne voient point voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles. » »

étonnant renversement !

« Quelques pharisiens qui étaient avec Lui, ayant entendu ces Paroles, Lui dirent : « Nous aussi, sommes-nous aveugles ? »

Jésus leur répondit : « Si vous étiez aveugles, vous n'auriez pas de péché. Mais maintenant vous dites : « Nous voyons. » C'est pour cela que votre péché subsiste. »

Et, cette fois, tout est dit !

Car là Jésus donne déjà à comprendre que la reconnaissance de la faute est la condition de l’abolition de la faute. Et puis que l’aveugle-né est, lui, né sans péché, car sa cécité n’était que corporelle, tandis que les pharisiens voyant gros-matériellement s’imaginent lucides alors que, spirituellement, ils sont aveugles, puisqu’ils ont le Fils de Dieu devant eux et ne Le voient pas ! Ne voulant pas voir, dans l’Au-delà ils risquent de se retrouver aveugles, et, peut-être même, dans une vie terrestre ultérieure…

Ceux qui s’imaginent voir alors que, spirituellement, ils demeurent aveugles, maintiennent leur péché antérieur, alors qu’en se reconnaissant aveugles ils ouvrent la porte à leur Rédemption.

Une cécité gros-matérielle librement consentie et même choisie par l’âme avant la naissance en vue de l’expiation d’une faute antérieure peut être l’occasion de redevenir sans péché.

La faute de celui qui, fautif, s’imagine exempt de faute est bien plus grande que la faute de celui qui reconnaît sa faute.

L’aveugle- était donc né avec une Mission particulière, celle de permettre à Jésus de faire éclater, à travers lui, la Grâce de Dieu.

C’est donc, tout comme le jeune homme riche, un cas particulier, duquel aucune généralisation ne doit être tirée.

Les Paroles de Jésus relatives à ce cas n’abolissent pas les Paroles données antérieurement à travers Moïse et les Prophètes, mais elles montrent seulement qu’il peut y avoir des exceptions, et qu’il ne faut donc pas se hâter de juger…

« C’est afin que les Œuvres de Dieu soient manifestées en lui », a dit Jésus. Les Œuvres de Dieu, ce sont les Miracles accomplis par la Force Divine guérisseuse en Jésus Son Fils, l’Amour Incarné, Partie du Père.

Ici, il y a deux « Œuvres de Dieu » ou Miracles :

1)    Le Miracle de la Guérison de la cécité corporelle de l’aveugle-né.

2)  Le deuxième Miracle par lequel l’aveugle-né, en recouvrant la vue, devient aussi spirituellement voyant, donc lucide : Il reconnaît le Fils de Dieu !

Grâce à la cécité/maladie, peut s’accomplir la Guérison, qui est à la Gloire de Dieu.

L’Enseignement de Jésus sur la maladie et la Guérison

Avec l’Arrivée de Jésus, la maladie n’est plus seulement considérée comme une juste punition transmise de génération en génération. Elle a aussi, pour un être humain, comme raison d’être, sa purification (libération du karma) et sa réalisation (accomplissement personnel). Cela n’est pas nécessaire pour tout le monde, mais cela est nécessaire pour la maturation de certains germes d’esprits, en fonction de leur évolution – ou plutôt absence d’évolution ou évolution insuffisante - antérieure.

Le malade n’est plus seulement coupable, mais il est aussi responsable de ce qui lui arrive et de sa possible guérison. Les actuels thérapeutes n’ont rien de mieux à dire. Tout était déjà dans l’évangile !

Et aussi dans « Le Livre de Jésus, l’Amour de Dieu » :

« Lorsqu'un être humain, dans la maladie, se trouve aussi fortement bouleversé, alors c'est toujours parce qu'il ne peut venir à bout de sa conscience. »

Là, dans la grande simplicité de cet énoncé, est vraiment l’Enseignement fondamental sur la maladie, l’Enseignement fondamental de Jésus et l’Enseignement fondamental en général.

La maladie nous apparaît ainsi comme l’inévitable résultat d’un combat entre la volonté intellectuelle de l’être humain et sa conscience spirituelle.

Le combat contre soi-même s’exprime ici avec les mots « ne pouvoir venir à bout de sa conscience ».

C’est, tout simplement, ce qu’aujourd’hui l’on appelle, en termes de psychologie moderne, un « conflit intérieur ».

Un tel « conflit intérieur », traduisant la dualité entre l’être spirituel et sa conscience mentale terrestre montre que, dans une telle âme humaine, le combat fait rage entre Lumière et ténèbres, Bien et mal, Esprit et intellect

Et c’est quelque chose de, dans la plupart des cas, rassurant, parce que sinon il n’y a que deux possibilités : Soit il s’agit d’un être humain chez qui un tel combat n’existe plus parce qu’il s’est déjà libéré de tout karma et a totalement placé ou replacé son esprit au sommet de sa Personnalité – ce qui serait réjouissant mais est très rare! -, soit – ce qui est beaucoup plus fréquent - chez un tel être humain n’ayant plus aucun conflit intérieur l’esprit a définitivement cessé de se battre et, vaincu et assoupi dans un sommeil de mort, a complètement capitulé sous la domination de son propre intellect, donc sous celle du mal et des ténèbres…, et, bien pire que celle du corps, c’est la « deuxième mort »[2] qui le guette!

La maladie témoigne donc du combat de l’être humain véritable – c’est-à-dire de l’esprit – pour survivre face à l’oppression de l’intellect qui, voulant la suprématie à tout prix, n’a de cesse que, faute de pouvoir tuer l’esprit impérissable, de l’avoir complètement ligoté et neutralisé.

C’est en ce sens que le philosophe Carl Jung a pu dire : « Nous essayons de guérir de nos maladies, mais ce sont elles qui nous guérissent. » Elles peuvent, en effet, guérir l’être humain de tout le faux et de l’impur qu’il porte en lui, de sorte que certains malades peuvent arriver à « mourir guéris »… Leurs corps gros-matériels, secourus trop tard, ne peuvent survivre, mais leurs âmes fin-matérielles, elles, après la libération de l’enveloppe terrestre malade, arrivent, dans l’Au-delà, guéries, et c’est bien le plus important.

La Parole de Jésus citée plus haut, en même temps qu’elle nous donne la cause de la maladie, et même de toutes les maladies provoquées par une cause intérieure (bien sûr, un corps gros-matériel extérieurement maltraité peut aussi tomber malade…), nous trace aussi le Chemin de la Guérison :

La Guérison survient lorsque, l’esprit ayant vaincu l’intellect, de par cette victoire même, le conflit cesse.

Le combat esprit contre intellect nous apparaît donc comme la cause de la maladie et la maladie comme l’inévitable conséquence et même la manifestation du conflit; car tout conflit est obligatoirement destructeur…

Plus, du fait d’une rapide victoire, le conflit s’arrête vite, et moins les dommages causés aux enveloppes (corps fin- et gros-matériel) s’avèrent irréparables.

Ceci explique aussi pourquoi tant d’individus peu recommandables jouissent, apparemment, au moins un certain temps, d’une relative bonne santé, leur permettant de tranquillement accomplir de nouveaux méfaits ou forfaits. Ayant quasi-complètement étouffé leur conscience spirituelle et morale, il n’y a plus aucun conflit en eux, et l’esprit a totalement cessé de combattre pour sa survie. L’intellect a définitivement pris les commandes de ces individus et, en eux, ne rencontre plus aucune opposition à sa volonté hégémonique.

Il n’en va pas de même chez la plus grande partie des êtres humains, encore dotés – même si elle est faible - d’une certaine conscience spirituelle et chez qui l’accroissement général des maladies, à commencer par le cancer, va directement de pair avec l’accroissement général de la domination intellectuelle.

Tous ces êtres humains tombant malades au cours des circonstances de leur vie personnelle ne se doutent pas que l’ennemi invisible contre lequel ils se battent désespérément est à l’intérieur d’eux-mêmes, et ils s’imaginent « vaincre le cancer » ou d’autres maladies en « donnant pour la recherche » aux « experts de la cellule » et en participant à des « téléthons » en tous genres.

Comme si l’ennemi qu’ils combattent, avec la flèche imaginaire de l’« ARC »[3] dirigée vers la représentation invisible et non moins imaginaire d’un ennemi extérieur, se trouvait en dehors d’eux et qu’il pouvait être vaincu par une puissante armée composée de gens incapables de se vaincre eux-mêmes

Alors que la Clef de la Santé et de la Guérison est dans le tout simple Enseignement de Jésus!

 

 

Prendre conscience que la maladie survient chez un être qui, ayant mal agi ou réagi, ne peut ensuite venir à bout de sa conscience, – autrement dit ne parvient pas à l’étouffer (et heureusement!) – et que la maladie persistera jusqu’à ce que la conscience diurne intellectuelle de cet être humain se rende enfin à l’évidence de ce que son esprit a toujours su et savait donc depuis le début du conflit, voilà donc l’Enseignement fondamental de Jésus sur la maladie et la Guérison![4]

Il n’est, toutefois, pas possible de nier pour autant que la maladie soit la conséquence du péché, car Jésus, trouvant le paralytique de Béthesda dans le Temple, lui dit :

« Voici que Tu as été guéri ;
ne pèche plus, de peur qu'il ne T'arrive
quelque chose de pire. »

(Jean V, 14)

Ce qui donne clairement à comprendre que sa paralysie était déjà due à son péché.

Cela donne aussi à comprendre que celui qui a reçu la Grâce d’une Guérison risque de retomber encore plus bas qu’il n’était, s’il ne s’en montre pas digne…

Comment un Miracle peut-il arriver ?

L’examen attentif des récits de Miracles dans les Évangiles fait apparaître des constantes dans chaque Miracle accompli par Jésus.

Pour qu’un Miracle arrive, il faut d’abord que la personne concernée ait le désir de guérir. C’est le désir de guérir qui offre le premier terrain. Il n’y a pas de Guérison sans désir spirituel de guérir.

Il faut ensuite que le malade demande à guérir. Une claire demande est nécessaire pour déclencher l’Acte guérisseur de Jésus ou au Nom de Jésus.

L’être humain doit exprimer sa demande au Fils de Dieu, c’est-à-dire lui donner une forme extérieure à lui-même. C’est notamment ce que nous apprend l’histoire de la femme hémorroïsse (voir plus bas).

Et surtout, l’être humain malade et demandeur doit avoir la pure Foi en Dieu, Qui est Seul capable d’accorder la Guérison. La personne concernée doit être convaincue que Celui à Qui elle demande a le Pouvoir de la guérir. Le malade doit avoir, sans le moindre doute, la Foi profonde en son Dieu.

Il sera prêt à tout surmonter pour y arriver. Au point d’aller toucher le vêtement du Fils de Dieu, de descendre de son brancard, de s’avancer seul devant tous, de braver la loi des hommes (cas de l’aveugle-né).

Par la Prière d’Intercession, la Foi d’un proche peut aussi servir de pont pour orienter l’attention du Fils de Dieu ou du Guérisseur agissant en Son Nom vers celui qui souffre.

Jésus, dans les Évangiles, précise toujours qu’il y a Miracle parce qu’il y a Foi.

« Qu’il Te soit fait selon Ta Foi ! »

ou bien :

« Va, Ta Foi T’a sauvé(e) ! »

 

C’est la même chose dans « Le Livre de Jésus, l’Amour de Dieu » :

« On Lui apportait des malades. Il leur parlait avec douceur, leur reprochait leurs péchés, et, s'ils les reconnaissaient, Il les guérissait de leurs maladies. »

Et Jésus dit :

« Taisez, de préférence, le fait que J'ai guéri un corps malade et sachez que Je ne pourrais guérir aucun corps dont l'âme ne soit pas auparavant guérie! Vous vous étonnez que le pécheur le plus endurci ait reçu mon Aide, tandis que je l'ai refusée à l'homme agissant toujours correctement et qui, partout, jouit de la considération générale? Qui de vous, êtres humains, a le droit de juger les actes d'un autre être humain? Celui que, selon votre opinion, vous appelez un pécheur endurci, celui-là porte souvent en lui un monde de Nostalgie vers la Pureté, et celui que précède la renommée d'un honnête homme, celui-là ne connaît, dans sa présomption, que lui et encore lui! Mais je vous le dis: le droit terrestre n'est pas le Droit! »

Enseignement fondamental : Jésus guérit donc d’abord l’âme puis le corps ; même à Lui, parce que contraire aux Lois, l’inverse est impossible.

 

Voici un cas où Jésus est conduit au chevet d’une femme malade, qui Le questionne ainsi :

« Seigneur », s'écria la femme à haute voix, « si Tu es tellement instruit, alors dis-moi: où puis-je trouver la Bonté de Dieu dans ma maladie? Déjà, foyer et maison périclitent; si je dois mourir, les enfants sont perdus. »

Un sanglot interrompit ses paroles.

Doucement, Jésus S'était approché du lit.

« Femme », répondit-Il d'une voix douce, « Dieu est la Justice. Réfléchis: n'y a-t-il pas, dans Ta vie, quelconque chose que Tu as faite faussement? N'as-Tu pas, un jour ou l'autre, mérité la Punition de Dieu? »

« Pourquoi questionnes-Tu ainsi? Tu sais bien qu'il en est ainsi! D'où le sais-Tu, Toi Qui n'es, pourtant, qu'un étranger? », questionna la femme haletante.

« Je sais qu'il ne peut pas du tout en être autrement. Mais, maintenant, laisse-moi Te questionner: Cela Te fait-il de la peine d'avoir agi ainsi? Veux-Tu longuement T'efforcer de vivre selon les Commandements de Dieu? »

Les yeux grand ouverts, la malade fixait le Questionneur.

« Je peux à peine continuer, tellement le repentir m'oppresse. Je suis certaine de ne jamais plus faire quelque chose de semblable. »

- « Alors, sache que Dieu Te pardonne, car Il n'est pas seulement la Justice, Il est aussi la Bonté et la Miséricorde. Dors et reçois, pendant le sommeil, la Force dont Tu as besoin pour la poursuite de Ton cheminement. »

Pendant qu'Il parlait, Jésus avait posé Sa Main droite sur le front et les yeux de la malade.

Lorsque, après quelques instants, Il Se retira, la femme reposait, respirant tranquillement, les paupières fermées. »

(« Le Livre de Jésus, l’Amour de Dieu » - « Pages inconnues de la Vie de Jésus »)

De plus, la Foi purifie le sang :

« La Foi rendait les êtres humains libres de tout élément destructeur qui reposait dans leur sang. »

Il s’agit, bien sûr, toujours, de la pure Foi en Dieu, Seul Parfait, et en Son Divin Fils, le Fils de Dieu ou le Fils de l’Homme.

Foi du miraculé et de ceux qui l’entourent.

À l’inverse, il est dit que lors de l’un de Ses Passages en Galilée (« Nul n’est Prophète en son pays »), Jésus fit peu de Miracles, car « Il S’étonnait de leur incrédulité ». (Marc, VI, 5-6)

Il faut reconnaître le Fils de Dieu devant les hommes.

La Guérison de la femme hémorroïsse

Exemple : La femme hémorroïsse tente d’abord d’agir de façon discrète et anonyme.

Dans l’Évangile de Marc (V, 25-31) :

« Or, il y avait une femme atteinte, depuis douze ans, d'une perte de sang. Elle avait beaucoup souffert entre les mains de plusieurs médecins, elle avait dépensé tout ce qu'elle possédait, et elle n'avait éprouvé aucun soulagement, mais était allée plutôt en empirant. »

Remarquons en passant que c’est souvent la même chose qui se passe aujourd’hui : De nombreux malades ne font que souffrir encore plus en se confiant « entre les mains de plusieurs médecins », impuissants - quand ce n’est pas incompétents - de la médecine officielle. Ils se ruinent et n’obtiennent aucune amélioration.

« Ayant entendu parler de Jésus, elle vint dans la foule par derrière, et toucha Son vêtement. Car elle disait : Si je puis seulement toucher Ses vêtements, je serais guérie. »

Ce en quoi elle ne se trompait pas :

« Au même instant la perte de sang s'arrêta, et elle sentit dans son corps qu'elle était guérie de son mal. »

Une femme a donc, sans être vue, touché le vêtement de Jésus. Mais l’histoire n’est pas finie, car, de façon inattendue d’elle, Jésus réagit :

« Jésus sut aussitôt en Lui-même qu'une Force était sortie de Lui ; et, se retournant au milieu de la foule, Il dit : Qui a touché Mes vêtements ? »

Ici est donnée la claire Indication que c’est la Force qui guérit.

Les Disciples sont estomaqués ; comment a-t-Il fait pour savoir cela ? Ils disent :

« Tu vois la foule qui Te presse, et Tu dis : « Qui M’a touché ? » »

« Et Il regarda autour de Lui, pour voir celle qui avait fait cela. »

Se voyant reconnue, la miraculée se décide à se dévoiler :

« La femme, effrayée et tremblante, sachant ce qui s'était passé en elle, vint se jeter à ses pieds, et lui dit toute la vérité. »

« Mais Jésus lui dit : « Ma fille, Ta Foi T'a sauvée ; va en Paix, et sois guérie de Ton mal. » »

Remarquons que Jésus lui dit : « Sois guérie de Ton mal », alors qu’elle se sent déjà guérie. S’illusionne-t-elle ? Non, mais ce n’est que lorsque la femme hémorroïsse ose se montrer devant tous et assume entièrement son acte que, dès lors où elle ne rechute pas, la Guérison lui est définitivement acquise.

Les Conditions de la Guérison

C’est Dieu Seul Qui guérit, mais nous devons nous montrer dignes de recevoir Ses Grâces.

Reconnaître Jésus est indispensable. Personne ne peut reconnaître Dieu tout en refusant Son Fils envoyé par Lui.

Dieu guérit, mais il nous faut faire attention à ne pas rechuter.

L’histoire de la Guérison du paralytique de la piscine de Béthesda (Jean V, 2) est édifiante à cet égard (voir plus haut).

Il convient de devenir conscient de sa responsabilité vis-à-vis de ses pensées, paroles et actes, de crainte de retomber malade.

Souvent, Jésus exige un acte du candidat à la Guérison :

«  Va Te laver les yeux à la piscine de Siloé ».

ou bien :

« Prends Ton grabat et marche ! »

Un miraculé, grâce à une réelle ouverture intérieure à la Force Divine, a bénéficié d’une Grâce Divine ; cela n’est pas automatiquement acquis pour toujours :

« Va et ne pèche plus, de peur qu’il ne T’arrive pire...  »

Dieu guérit, mais cela place l’obligé sur le fil du rasoir… Il n’aura plus droit à l’erreur, car si « Errare humanum est », il n’en demeure pas moins que : « perseverare diabolicum {est} ».

Il y a plusieurs niveaux de compréhension et donc de Guérison, et le Miracle peut arriver en un temps ou en deux temps.

Dans le cas, déjà évoqué, de la « Guérison de l’aveugle à Bethsaïda » (Marc VIII, 22), la solution arrive en deux fois. Tout d’abord, Jésus met de la salive sur les yeux et l’aveugle dit :

« J’aperçois des hommes, mais j’en vois comme des arbres et qui marchent. »

Pas encore tout à fait « au point » la vision…

Puis Jésus lui remet de la salive … et « quand l’aveugle regarda fixement il fut guéri et vit tout distinctement ».

Cela montre qu’il y a plusieurs niveaux de changement de sa vision du monde et qu’il peut y avoir plusieurs phases pour parvenir à la Guérison totale.

Une phase où l’on confond les êtres humains avec les plantes, une autre où on les voit comme ils sont. Cela montre aussi que tout est dans la vision des choses. Enfin que parfois l’on pense être guéri, mais que la nouvelle vision est encore une illusion.

L’on commence par être guéri intérieurement, puis la guérison de l’être humain se répercute dans son corps gros-matériel.

Dans le cas d’une Guérison par la Force Divine, comme avec une Intervention de Jésus, il peut y avoir un délai très court entre les deux Guérisons, même s’il est parfois sensible, comme dans le cas de l’aveugle de Bethsaïda.

Beaucoup commencent par prendre soin de leur corps gros-matériel en se nourrissant de façon « biologique » et/ou diététique, en devenant végétarien ou même végétalien, en faisant attention à leur environnement, en se soignant de façon naturelle, etc.

Bien que la vraie Guérison vienne de l’intérieur, ils commencent par soigner leur extérieur.

Puis, ils acceptent enfin de remettre aussi en cause leur être intérieur, c’est-à-dire leur âme, et ils commencent à se placer sur le véritable Chemin de la Guérison.

La Guérison du démoniaque muet

Dans le cas de la Guérison du « démoniaque muet » (Luc XI, 24), Jésus le libère de ses « démons » (il s’agit, en fait, de possession par des désincarnés ; les démons sont autre chose, des entités sans vie réelle fabriquées par le vouloir profond de la personne elle-même) et il est de nouveau envoûté par sept esprits malins encore plus méchants. Il va donc « de Charybde en Scylla ».

La Morale de l’histoire est qu’un esprit possédé parce que paresseux a beau être libéré de ses esprits possesseurs ; s’il demeure aussi paresseux qu’avant sa libération, il redeviendra, de nouveau, rapidement la proie d’autres esprits désincarnés prédateurs… :

« Lorsque l’esprit impur est sorti d’un homme, il va dans des lieux arides, pour chercher du repos. N’en trouvant point, il dit : je retournerai dans ma maison d’où je suis sorti ; et quand il arrive, il la trouve balayée et ornée. Alors il s’en va, il prend sept autres esprits plus méchants que lui ; ils entrent dans la maison, s’établissent et la dernière condition de cet homme est pire que la première. »  (Matthieu XII, 43-45 – Luc XI, 24-26)

Alors, pour éviter cela, que faire ?

Jésus donne la solution :

« Sans Moi, vous ne pouvez rien faire,
mais si vous restez avec Moi, alors vous restez ainsi,
simultanément, dans la Force de Dieu
,
car le Père et Moi Nous sommes Un. »

(« Le Livre de Jésus l’Amour de Dieu » – « L’Évangile de Jean »)

 

« Je suis le Cep, vous êtes les sarments.
Celui qui demeure en Moi et en qui Je demeure
porte{ra} beaucoup de fruit(s),
car sans Moi vous ne pouvez rien faire. »

(Jean XV, 5)

 

Enfin, il faut garder cette Vérité et cet Objectif constamment devant soi :

« Heureux celui qui écoute la Parole de Dieu
et la met en pratique dans sa vie quotidienne. »

 

 

La Guérison par l’Amour

Les religions, les thérapies et les médecines en tous genres proposent des solutions, des préceptes à observer, différents pour chaque religion, chaque thérapie et chaque médecine, pour affronter la maladie et trouver la Guérison.

Jésus, Lui, nous présente Son nouvel Évangile de l’Amour, venant compléter l’ancien Évangile de la Justice, et c’est l’Amour qui conduit à la Guérison.

Lorsqu’on Lui demande laquelle des innombrables[5] anciennes lois est la plus importante, Il indique deux Commandements, qui n’en sont qu’un :

« Tu aimeras le Seigneur Ton Dieu
et Tu aimeras Ton prochain comme Toi-même. »

Et tout est dit.

L’Amour est le Guérisseur universel. Simple et fondamental. Notion alors totalement nouvelle et révolutionnaire. Le Miracle apparaît alors comme l’immanquable conséquence que vit celui qui vit dans l’Amour. Celui en qui l’Amour règne en souverain Maître.

La Clef de la Guérison, c’est la Foi en notre Dieu Créateur, qui conditionne notre acceptation de Ses Grâces et donc, par répercussion, l’état en lequel va se trouver notre corps de chair et de sang.

Notre corps est potentiellement parfait, ce sont nos fausses croyances et faux concepts qui le rendent malade. En tant que le Verbe Incarné, Jésus a des enveloppes parfaites, c’est-à-dire entièrement imprégnées par la Loi d’Amour. Chaque partie de Lui-même, et donc de Sa Chair, porte ce Message d’Amour, qui constitue sa perfection. Intégrer en soi le Message d’Amour de Jésus, c’est accéder à cet état de parfaite Santé.

D’où Sa Parole :

« Qui mange Ma Chair et boit Mon Sang
aura la
Vie éternelle. »

 

 

Seule la vraie Foi en Dieu conduit à la Guérison. Et il n’y a pas d’autre chemin.

« Celui qui ne mange pas Sa Chair et ne boit pas Son Sang,
n’aura pas la Vie éternelle. »

Il n’y a pas d’autre chemin.

En grec - comme en allemand « Heil » -, aussi un seul mot : « Soteria », veut dire à la fois Salut et Guérison, car les deux sont la même chose.

La Sainte Parole de Jésus est vraiment la meilleure des Thérapies et Jésus – Qui est le plus grand des Prophètes – est aussi le plus grand des Guérisseurs.

 

 

David de la Garde

 



[1] Mot d’origine grecque, signifiant « Celui qui guérit par la Force de Dieu ».

[2] Dans l’« Apocalypse de Jean », la « deuxième mort » désigne la « mort spirituelle », c’est-à-dire la damnation, l’anéantissement définitif de la personnalité individuelle consciente, l’échec complet de l’évolution humaine individuelle.

[3] Référence, en France, au logo de l'« Association pour la Recherche sur le Cancer », qui représente un arc et une flèche.

[4] Que ce soit de façon consciente ou non, la « Médecine Nouvelle » et les « Lois d’airain du cancer » du Docteur Ryke Geerd Hamer reposent là-dessus, ainsi que la « Biologie totale » de l’un de ses principaux émules, le Docteur Claude Sabbah…

[5] Il y en aurait autour de huit cents…