La rumination Mentale
ou « ressassage »

 

« L'on est riche des coups que l'on a reçus
et non de ceux que l'on a esquivés. »

 

Définition

 

La rumination mentale est un véritable fléau.

C’est un état pathologique qui conduit à la maladie de l’âme et à celle du corps.

 

Principe

 

L’être humain doit vivre, faire l’expérience de la vie.

Vivre réellement signifie vivre au présent, dans le présent.

Il n’y a que dans le présent que l’on peut et doit vivre.

 

Constat

 

La rumination mentale empêche de réellement vivre.

La rumination mentale provient de la domination de l’intellect.

 

Symptomatologie du ruminant/rumineur/ressasseur

 

Le ruminant est toujours dans le passé.

Le ruminant ressasse constamment ce qu’il a manqué.

Il répète indéfiniment les mêmes pensées destructrices.

Le processus de répétition de pensées d’échec enveloppe l’esprit et le corps fin-matériel d’une couche fin-matérielle plus dense et plus sombre, qui, à la longue, corrode l’intégrité du corps astral et celle du corps gros-matériel, en particulier celle de la substance cérébrale, ce qui, à terme, se traduit par l’irruption de toutes sortes de maladies, psychiques et corporelles.

 

Effets négatifs de la rumination

 

La rumination oppresse.

Dans la rumination, l’être humain se lie.

Dans la rumination, l’être humain se regarde lui-même.

 

Attitude juste face à la difficulté, l’erreur, l’échec

 

Rencontrer des difficultés sur son chemin est normal.

Se tromper de bonne foi peut aussi arriver.

Connaître l’échec est, au cours d’un parcours de progression, aussi normal.

Par la difficulté, l’erreur, l’échec, l’être humain peut aussi apprendre et donc progresser.

Pour cela, il faut qu’il en reconnaisse la cause et qu’il se change intérieurement afin de ne plus connaître que la réussite.

La reconnaissance est un processus spirituel et non pas intellectuel.

L’erreur et l’échec ont beaucoup à nous apprendre, à condition que nous les considérions comme des marches vers le But.

L'enseignement de l’échec résultant de l’erreur commise, nous devons, certes, nous l'approprier, mais pas avec l'observation après coup résultant de la pensée ; cela doit se faire uniquement dans l'Intuition du moment.

C’est donc instantanément que l’on peut apprendre de son échec, à l’instant même où celui-ci se produit.

Ruminer longuement sur l’échec, non seulement ne sert à rien, mais est préjudiciable. Car, tandis que la réflexion demeure à la périphérie, la cause de l’erreur est enfouie profondément dans l’être humain.

 

Se guérir de la rumination

 

Un rire joyeux et cordial est le plus grand ennemi des ténèbres.

C’est le But, et non nous-mêmes, que nous devons regarder, un But haut, pur, lumineux.

Pour ne pas devenir victime de la paralysante rumination, nous devons pleinement accueillir, quel qu’il soit, heureux ou malheureux, agréable ou douloureux, l'événement qui se présente et le vivre instantanément, de bout en bout, en nous-mêmes.

Il faut donc, tout d’abord, le laisser complètement entrer à l’intérieur…, sans lui barrer la porte.

Ce n’est qu’ainsi qu’à partir du for intérieur il va, inversement, refluer à travers le cervelet – c’est-à-dire le cerveau d'Intuition -, sur le cerveau d'intellect, lequel va, à son tour, sur la base du réellement vécu, élaborer la réponse appropriée au dit événement, laquelle pourra être soit une forte et efficace défense aboutissant à la victoire, soit, au contraire, l’instauration des conditions créant une ouverture plus grande, en fonction de la nature de l'événement arrivé de l’extérieur.

Mais si, avec l’événement extérieur, le cerveau ferme les écoutilles avant que l’esprit ait pleinement reconnu de quoi il s’agit, la réponse donnée par le cerveau à l’événement ne sera jamais appropriée !

Et il continuera toujours à ruminer à ce sujet, sans jamais trouver la solution

Ici et maintenant, cela seul est réel et existant, pour l’esprit humain incarné.

Tout le reste appartient au rêve ou même à la fantasmagorie

Toi qui veux accueillir le Présent de la Vie, sois présent pour Ta vie !

 

«Rire, c'est risquer de paraître idiot. Pleurer, c'est risquer de paraître sentimental. Tendre la main, c'est risquer de s'impliquer. Exposer ses sentiments, c'est risquer d'être rejeté. Faire part de ses rêves, c'est risquer le ridicule.

Aimer, c'est risquer de ne pas être aimé en retour. Aller de l'avant malgré les probabilités contraires, c'est risquer l'échec.

Mais il faut prendre des risques, car le plus grand danger dans la vie, c'est de ne rien risquer.

Celui qui ne risque rien, ne fait rien, n'a rien, n'est rien.

Il peut éviter de souffrir et de pleurer, mais il ne peut apprendre, sentir, changer, grandir ou aimer.

Seul est libre celui qui prend des risques.»

(Anonyme)

 

Toi qui veux accueillir le Présent de la Vie,
sois
présent dans Ta vie !

 

Christian Perrac

 
En guise d'illustration,
voir aussi sur ce site :
Le calvaire d'un "ruminant"