Savoir reconnaître
les TÉNÈBRES
L
e plus grand coup de force des ténèbres est, sans doute, d’avoir réussi à faire croire au plus grand nombre qu’elles… n’existent pas !
En fait, il n’existe que deux « Principes » : la Lumière et les ténèbres (ou l’obscurité), soit encore le Bien et le mal, lequel s’oppose au Bien.
L’expression « forces du mal » pourrait, toutefois, donner lieu à un concept erroné, parce que, en réalité, il n’existe qu’une seule Force, neutre, venant de Dieu. Lui Seul est à l’Origine de la Force. Il n’y a pas de Force hors de Dieu.
Ceci a pour conséquence que le mal est accompli avec la même pure Force Divine que le Bien. La Force, l’Unique qui existe, est elle-même en dehors des Notions de Bien ou de mal. Tout comme Dieu, elle est. Point.
Ce qui, ensuite, est fait avec elle dépend du libre vouloir des êtres dotés d’un libre vouloir et engage leur responsabilité.
Comment est-il possible de définir les ténèbres ?
L’on peut, par exemple, dire que les ténèbres sont constituées par l’ensemble des êtres qui ont pris position contre la Lumière, en faveur du mal, donc du ténébreux.
Cela inclut, en premier lieu, le « prince des ténèbres », aussi appelé par Jésus le « prince de ce monde », avec tous ses « sbires » ou « trabans », et aussi la grande multitude de tous ceux qui, délibérément ou non, consciemment ou non, les servent ou se laissent fortement influencer par eux.
Les ténèbres existent donc {bien} et elles sont, sur cette Terre, malgré l’enchaînement de Lucifer annoncé par l’Apocalypse, présentement extrêmement agissantes.
Mais qui est capable de clairement :
- les reconnaître ?
- les dénoncer comme telles ?
- trancher tout lien, quel qu’il soit, avec elles ?
La reconnaissance des ténèbres
Le « royaume des ténèbres » lui-même, avec son « prince » déchu, est heureusement pour nous, hors de portée des êtres humains. Et inversement.
Mais l’influence des ténèbres et des trabans lucifériens se fait, maintenant, précisément grandement sentir sur la Terre. Il en sera ainsi, jusqu’à ce que la Grande Purification de la Terre soit totalement accomplie.
Un tel événement n’a, naturellement, rien à voir avec l’activité humaine, mais ressort uniquement d’une Intervention Divine, laquelle ne peut survenir qu’au Moment où l’Omnisagesse Divine l’a précisément déterminé.
L’objet du présent écrit n’est, toutefois, pas de spéculer sur ces Choses reposant uniquement dans la Perfection de l’Omnisagesse, mais bien d’inciter et d’aider à la reconnaissance des ténèbres en soi et autour de soi…
Si nous prenons le cas d’êtres humains menteurs, voleurs, violeurs, assassins, il ne sera pas très difficile d’y voir tout de suite l’influence des ténèbres, car le mal accompli sur d’autres y est flagrant.
Mais il est des formes d’influence ténébreuse beaucoup plus subtiles, et donc insidieuses, parce que, de prime abord, d’apparence chatoyante.
Par exemple, une femme indécente, parce qu’insuffisamment vêtue en public avec un habillement trop court ou {re}couvrant insuffisamment le corps, sera souvent la proie et/ou l’instrument des ténèbres. Cela peut être conscient ou pas, volontaire ou non ; donc les motivations peuvent varier, mais, dans tous les cas, aujourd’hui, chez les peuples dits « civilisés », elle sera l’objet d’une influence ténébreuse et déclenchera, le plus souvent, autour d’elle, des pensées impures, dont elle sera largement responsable.
La publicité
En plus d’être de plus en plus envahissante, elle est, le plus souvent, extrêmement démagogique, flattant les instincts les plus bas et les convoitises les plus viles, la sensualité débridée et omniprésente, les appétits les plus variés vécus sans frein ni mesure, sans aucune limite, jusqu’à total épuisement. Cela obéit précisément au principe de la tentation, un principe explicitement luciférien, par lequel la fermeté dans le Bien, l’ancrage dans la Lumière des êtres humains faibles sont constamment mis à l’épreuve.
Dieu ne tente pas, mais Lucifer si ! Et la publicité lui offre pour cela, aujourd’hui, un vecteur sans pareil ! Et les « pousse-caddie », qui se laissent lessiver le crâne et le reste par elle, sont comme Oscar Wilde, qui disait à qui voulait l’entendre : « Je résiste à tout, sauf à… la tentation ! ».
Il n’est que de considérer, précisément, les appellations choisies pour des desserts comme « tentation », « gourmandise », « péché mignon » (comme si un péché pouvait être mignon !), « passion », etc., pour se rendre compte que, là aussi, les ténèbres sont tenues de s’exprimer dans un genre qui n’appartient qu’à elles.
De plus, la publicité enlaidit considérablement le paysage, se transforme en matraquage sans pareil – elle envahit tout partout, que ce soient les murs des villes et des métros, les écrans des téléviseurs, des ordinateurs et des cinémas, témoignant des {absences de réelles} « valeurs » des êtres humains qui la promeuvent et/ou l’approuvent, et témoigne d’un tel mépris à l’égard de ceux à qui elle s’adresse et de leurs possibles réelles aspirations, qu’il faut être déjà tombé dans un profond état d’abrutissement et d’asservissement à la matière la plus grossière, pour ne pas se rendre compte à quel point les manières et les méthodes des « publicitaires » sont {devenues} dégradantes et avilissantes pour la réelle dignité des véritables êtres humains.
Quelques exemples au hasard :
- En égypte, la « route du désert » allant du Caire à Alexandrie (130 kms) est maintenant bordée, d’une ville à l’autre, sans discontinuer, de gigantesques panneaux publicitaires (peut-être 4 x 8 mètres) à raison, à peu près, d’un tous les cent mètres ! Pour une route traversant le désert, l’on apprécierait plus de tranquillité et de solitude… Tous ceux qui s’efforcent ainsi de faire miroiter leur « bonheur en boîte » se rendent déjà-t-ils compte à quel point leur matraquage, outre la pollution mentale générée dans les têtes de tous ceux qui voient leurs panneaux sans les regarder - à moins qu’ils ne « tombent dans le panneau » ! -, empêche tous ceux qui empruntent quotidiennement une telle route pour aller à leur travail ou chez eux, etc., de simplement profiter de la beauté et de la sérénité des paysages naturels ?
- Espagne, Madrid, Puerta del Sol, été 2003, un immense panneau (pouvant avoir dix mètres de côté ou plus), vantant une crème pour la peau de la marque Loréal, exhibe, sous l’œil complètement indifférent des passants, une énorme femme allongée portant juste un très léger bikini… Ce qui, il y a encore quelques décennies, aurait soulevé d’abondantes protestations, est maintenant accepté comme parfaitement normal, sans rien y trouver à redire, par l’ensemble de la population, autochtone ou étrangère ! Jusqu’où ira l’assoupissement général ?
Seuls quelques attardés peuvent encore y trouver à redire, en attendant que les « psys », les publicitaires et la masse se chargent de faire leur « éducation »…
L’affligeant spectacle est le même, que vous soyez à New-York ou à Toronto, à Lima ou à Caracas, à Rome, à Berlin, à Londres ou à Paris, à Tokyo, Pékin ou Moscou… La pollution publicitaire sur une vaste échelle est devenue quasi-général{isé}e.
Et pourtant… Là les ténèbres sont particulièrement présentes. Ceux qui les servent suscitent artificiellement des « stars » éphémères, des idoles de vanité glorifiées par la presse dite « people », dont le seul mérite est, le plus souvent, leur présumé sex-appeal, leur anticonformisme de façade et la grosseur de leur compte en banque…
Pour asservir les êtres humains et en faire des trabans dociles à leurs sombres visées, les ténèbres utilisent un instrument de prédilection : la domination illimitée de l’intellect, auquel la plupart des êtres humains voue{nt} aujourd’hui un culte démesuré et auquel ils se soumettent eux-mêmes de leur plein gré.
La femme humaine, pourtant, de par sa plus grande finesse potentielle d’Intuition, devrait être capable, la première, de détecter immédiatement tout être soumis aux ténèbres ou influencé par elles. Au lieu de cela, du fait de leur vanité, nombreuses sont les femmes à tomber, les premières, dans les rets du seigneur des ténèbres et à en devenir elles-mêmes de dociles instruments, de sorte qu’elles ont perdu tout discernement.
C’est dans l’apparence de leur corps périssable qu’elles mettent toute leur fierté, alors que leur âme, mourante, hurle à l’intérieur - complètement inentendue de leur intellect totalement sourd -, en proie aux spasmes de l’agonie.
Pourtant, si le Créateur a donné à la femme le charme féminin, c’est uniquement pour susciter, chez l’homme, le fervent élan vers les Hauteurs ; au lieu de cela, la plupart des femmes l’ont utilisé pour des objectifs impurs, suscitant intentionnellement, chez l’homme, la basse convoitise, dans le but de parvenir, par la séduction et en se faisant ainsi désirer, à leurs fins très matérielles et fort discutables…
Les ténèbres sont devenues omniprésentes ; elles sont tapies partout, cherchant sans cesse de nouveaux serviteurs ou de nouveaux instruments et de nouvelles proies… La plupart des entreprises humaines en comporte une bonne dose et, lorsqu’ils arrivent quelque part, où que ce soit, les aspirants à la Lumière doivent toujours être dans la plus extrême Vigilance.
Par exemple, n’importe où où vous allez, l’on vous tutoiera sans vous demander votre permission ; c’est « plus simple » ainsi, n’est-ce pas ? Insidieuse manière, sous prétexte de « camaraderie » et de « simplicité » et aussi d’« égalité » démocratique et républicaine, de vous niveler, d’emblée, au même niveau de la masse humaine, dont il ne faut surtout pas se distinguer.
Autre exemple, l’on vous demandera aussi, en voyage, pour des raisons d’économie, en faisant appel à un faux sentiment d’équité, d’accueillir un étranger ou une étrangère pour dormir dans votre chambre conjugale et, si d’autres l’acceptent fort bien, l’on ne vous estimera pas bien si vous n’acceptez pas cela.
Souvent aussi, le Saint Nom de l’éternel sera, en transgression manifeste du deuxième Commandement, comme s’il s’agissait d’une locution vide, de façon inconsciente ou délibérée mais, en tous les cas, bien réelle, prononcé en vain autour de vous et même, bien des fois, déformé, comme pour donner le change à l’entourage, comme s’il était possible, à cet égard comme au reste, de duper le Créateur ! Un tel comportement, loin d’être insignifiant, porte le sceau manifeste des ténèbres et grève karmiquement lourdement le transgresseur !
La bonne attitude
Ce n’est certes pas avec l’intellect que l’on peut reconnaître les ténèbres, mais par un constant et indéfectible état de Vigilance ! C’est un constant Être-en-éveil spirituel qui, à tous moments, est capable de débusquer les ténèbres où qu’elles se trouvent.
Et vu qu’elles se trouvent partout ou à peu près, c’est à peu près partout, en particulier hors de chez soi, qu’il faut être sur le qui-vive…
Un tel état d’éveil correspond exactement au Commandement de Jésus « Veille{z} et prie{z} ! », « Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans une embuscade ! », une embuscade tendue par les ténèbres, autrement dit « afin que vous ne succombiez pas à la tentation ».
Mais si reconnaître les ténèbres est une chose, déjà très importante sur un plan individuel, les dénoncer comme telles oblige, dès l’abord, à prendre part à l’actuel grand Combat en cours sur toute la planète et qui oppose les êtres humains encore porteurs d’un minimum d’Intuition spirituelle aux adhérents inconditionnels de la domination de l’intellect, lui-même docilement assujetti aux puissances ténébreuses de l’en-deça comme de l’au-delà.
Pas {si} facile ! Pas facile du tout même, de lutter avec uniquement ses propres forces contre cette hydre à neuf têtes, qui, si elles ne sont pas toutes tranchées d’un coup, toujours, indéfiniment, repoussent !
Et c’est bien pourquoi à Son Conseil de « Veillez », Jésus ajoute celui, tout aussi important, de « Priez », car c’est avec l’humble Prière que l’on peut recevoir la Force, et c’est avec la Force d’En Haut que l’on peut… vaincre !
Savoir reconnaître les ténèbres en soi
Reconnaître et combattre les ténèbres autour de soi, c’est bien et c’est même nécessaire, mais ce qui est le plus indispensable, c’est de les reconnaître et de les combattre en soi-même. Car celui qui ne veut les combattre qu’à l’extérieur, non seulement n’est pas crédible mais, en plus, ressemble à celui qui s’acharne à vider la baignoire en voulant retirer la bonde mais sans fermer le robinet ! Car on lutte aussi bien davantage contre les ténèbres à l’extérieur lorsqu’on les a complètement éliminées en soi, car ainsi, déjà, on ne les alimente plus, de sorte qu’elles n’ont plus de prise sur soi, car, en vérité, en cela, tout est, par les centrales de formes-pensées, interconnecté, de sorte que, vu d’En Haut, il n’y a pas de réelle différence entre « intérieur » et « extérieur »…
Il y a donc un travail intérieur à faire, un « Travail sur soi » [1]. Ce travail consiste fondamentalement à :
Se détacher de toute ténèbre
Comme déjà dit, ce travail réclame une grande Vigilance, une attention de tous les instants. Car cet état de veille consiste à contrôler toutes les entrées et toutes les sorties. C’est comme un pare-feu pour un ordinateur relié à Internet. Le pare-feu a pour tâche de contrôler la bienveillance de tout ce qui rentre dans l’ordinateur, afin que des programmes malveillants, « virus », « cheval de Troie » et autres « vers » ne puissent pénétrer dans le système et l’endommager plus ou moins gravement, ou même simplement l’espionner… Mais le pare-feu doit aussi contrôler ce qui sort de l’ordinateur et veut se relier à Internet.
Lorsque l’informatique était encore dans l’enfance, les ordinateurs fonctionnaient en circuit fermé, chacun refermé sur lui-même. Mais à présent qu’elle a atteint l’« adolescence » et que l’« âge adulte » est en vue, les interconnexions se multiplient…
C’est la même chose pour un être humain : Jusqu’à l’adolescence, l’enfant est protégé, car son Noyau intérieur ne communique pas encore pleinement avec les influences venues du vaste monde, mais à l’adolescence se produit un processus très important, c’est l’irruption dans le corps de la force sexuelle qui abaisse le pont-levis et permet la connexion avec les courants et influences venus du Monde entier !
À vrai dire, dans le combat contre les ténèbres, ce qui sort de l’être humain est encore bien plus important que ce qui y rentre.
Car, dans un cœur pur, si, d’aventure, il arrive que quelque chose d’impur y rentre, alors il ressortira de même sans y laisser de trace…
Mais, étant donné que « la bouche parle de l’abondance du cœur », si quelque chose d’impur sort de l’être humain, c’est parce qu’il est lui-même impur.
Voilà pourquoi Jésus a dit :
« Ce n’est pas ce qui rentre dans la bouche de l’être humain qui le souille, mais ce qui en sort… »
(Matthieu XV, 11 – Marc VII, 15-20) [2]Par « ce qui rentre dans l’être humain », apparemment, Jésus désigne ici, tout particulièrement, les aliments, parce que les Juifs, avec la Loi de Moïse, étaient habitués à de rigoureuses prescriptions alimentaires. Mais Jésus fait ici comprendre que même des aliments présumés impurs ne peuvent souiller un être humain dont le cœur est pur.
Par contre, ce qui sort de l’être humain, et en particulier de son « cœur », si ce n’est pas pur, le souille assurément. Or, ce qui sort du cœur et de la bouche de l’être humain et le souille, ce sont principalement ses mauvaises paroles, précédées de ses mauvaises pensées.
Par le mot « cœur », Jésus désigne le vouloir spirituel de l’être humain, qui est, en même temps, le foyer de ses pensées…
Et là est donc le champ de bataille, c’est là qu’il faut mener le bon Combat, faire attention à tout ce que l’on pense, dit et fait.
Le bon Combat
Le Combat principal se situe sur le terrain des pensées, car de la pensée découle la parole et de la parole l’action. À chaque fois que l’on a une mauvaise pensée, donc une pensée impure, non seulement l’on se souille, mais l’on va ainsi encourager le mal, et donc, par le biais des centrales de pensées, renforcer les ténèbres, dans l’Univers entier.
Car la pensée prend forme! Et cette forme est déjà agissante en soi. Mais il y a pire, car une grande Loi de la Création agit ici, pour le Bien comme pour le Mal, et cette Loi c’est la Loi de l’Attraction du Genre Semblable qui fait, en ce cas, que les mauvaises pensées, sur le plan [3] qui est le leur, se regroupent entre elles et se renforcent mutuellement pour former des regroupements de formes-pensées ou « centrales ».
Lorsque quelqu’un, par sa propre mauvaise pensée, se raccorde à une centrale de formes-pensées mauvaises, il se relie ainsi, du fait du cordon de nutrition qui l’attache à sa pensée, non seulement à sa propre fange mais à toute celle qui est cultivée par tous ceux qui ont des pensées similaires, et donc, en définitive, puisque tout est interconnecté, à toute la « boue » du monde!
Naturellement, cela marche – heureusement! – aussi en sens inverse, mais les centrales de pensées pures ont – malheureusement! -, actuellement, beaucoup moins d’adeptes, de sorte qu’il est beaucoup « plus facile » de se relier aux ténèbres qu’à la Lumière!
Par son simple penser, un être humain peut donc, déjà, sans rien faire d’autre, mener le bon Combat de la Lumière contre les ténèbres et influer ainsi aussi, non seulement sur sa vie propre mais aussi sur les destinées du Monde, car le Bien comme le mal commis dans un autre pays, sur un autre continent - et même sur une autre planète, dans une autre Partie Cosmique! – peut avoir été commis avec le renforcement provenant de sa propre pensée!
Ce si important processus a pour conséquence que la responsabilité de chacun individuellement est engagée à tout moment : si, par exemple, un être humain a, en France, des pensées de meurtre, même s’il ne tombe sous le coup d’aucune loi pénale humaine, il participe ainsi à un crime commis en Amérique du Sud ou ailleurs, et il tombera, de ce fait, le moment venu – car « Les Meules de Dieu tournent lentement mais sûrement! » -, sous le coup de la Loi Divine de l’Effet de Réciprocité!
De la même manière, répétons-le, chacun peut participer au bon Combat, promouvoir le Bien, guérir les blessures, participer au Salut de la Terre et de son humanité et à la Santé de tout l’Univers!!! Quelle immense responsabilité! Une responsabilité à laquelle l’être humain ne peut se dérober, puisqu’il ne peut s’empêcher de vouloir et donc, par voie de conséquence, dans la matière, de penser. C’est ainsi, de la manière la plus simple qui soit, que l’être humain devient le seigneur de la Terre et de l’Univers matériel [4].
Mais il peut être un seigneur de Lumière ou un seigneur des ténèbres, et c’est là que s’exerce sa libre volonté, soit il ouvre la porte à la Lumière pour qu’elle pénètre à flots dans la Création matérielle, soit il ouvre la porte aux ténèbres pour qu’elles y prennent pied… Le combat fait rage; toute la Création matérielle est l’enjeu de cette lutte titanesque, qui commence, en fait, dans le cœur de chaque être humain !
Et vous, pour qui allez-vous, en définitive, opter? Saurez-vous reconnaître les ténèbres pour ce qu’elles sont : viles à tous points de vue? Saurez-vous vous détacher vous-mêmes d’elles en votre for intérieur? Saurez-vous les dénoncer à l’extérieur de vous et prendre parti pour la Lumière, en tous lieux et en tous temps?
Jésus l’avait déjà dit : « Nul ne peut servir deux Maîtres ». Nul ne peut servir la Lumière s’il sert les ténèbres, ni les ténèbres s’il sert la Lumière. Choisissez librement votre Maître, et puissiez-vous choisir le bon!
Christian Perrac
[1] Voir à ce sujet, sur ce même site, le texte de Lucien Siffrid : « Travail sur soi ».
[2] « Ayant appelé à lui la foule, il lui dit : « Écoutez, et comprenez. Ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l'être humain ; mais ce qui sort de la bouche, c'est ce qui souille l'être humain. »
Et Jésus dit : « Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans la bouche va dans le ventre, puis est jeté dans les lieux secrets ?
18 Mais ce qui sort de la bouche vient du cœur, et c'est ce qui souille l'être humain.
19 Car c'est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies.
20 Voilà les choses qui souillent l'être humain ; mais manger sans s'être lavé les mains, cela ne souille point l'être humain. »
(Matthieu, XV, 10-20)Puis : « Il dit : Écoutez-moi tous, et comprenez.
Il n'est hors de l'être humain rien qui, entrant en lui, puisse le souiller ; mais ce qui sort de l'être humain, voilà ce qui le souille.
Si quelqu'un a des oreilles pour entendre, qu'il entende. »
« Il leur dit : Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui du dehors entre dans l'être humain ne peut le souiller ?
Car cela n'entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, puis s'en va dans les lieux secrets, qui purifient tous les aliments.
Il dit encore : Ce qui sort de l'être humain, c'est ce qui souille l'être humain.
Car c'est du dedans, c'est du cœur des êtres humains, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie.
Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l'être humain. »
(Marc, VII, 15-23)[3] Dans le cas des formes-pensées, il s’agit de la matière-grossière fine.
[4] L’Univers ou Monde matériel, aussi désigné comme étant la Création Postérieure.