Ce poème se présente en deux versions. Initialement écrit par une amie pour Jonathan Livingston (première version intitulée "À un Ami..."), il a été légèrement retouché par ce dernier afin de pouvoir s'adresser également à une femme, formant ainsi une seconde version intitulée "À une Amie...". Vous pouvez ainsi commencer par lire la version correspondant à votre sexe.



À un Ami...



Il faut aimer la vie, la vie en abondance
En respirer les fleurs, en suivre les cours d'eau
En sachant relire les pages de l'Enfance
Sans peur et sans regrets pour s'envoler plus haut.

Tu sauras que la vie est une longue danse
Où les bonheurs, les joies côtoient parfois les maux
Et que le Cœur, l'Esprit travaille en permanence
Pour que de chaque jour, tu aies un ciel plus beau.

Si la souffrance crie au fond de tes silences,
Si elle broie ton âme et enchaîne tes mots,
Si tu te sens tout seul, perdu dans tes errances,
Sache que la Lumière apparaîtra bientôt !

Tu la reconnaîtras sous les traits d'une femme,
Un sourire amical ou le chant d'un oiseau,
Quand tu auras compris qu'elle est dans cette Flamme
Nichée au cœur de toi comme dans un berceau.

Laisse-la vivre enfin, s'amplifier sans violence
Accueille l'Homme en toi dans ce qu'il a de beau
De fragile, de grand et surtout d'espérance
En d'incessants combats qui en font un Héros !




À une Amie...



Il faut aimer la vie, la vie en abondance
En respirer les fleurs, en suivre les cours d'eau
En sachant relire les pages de l'Enfance
Sans peur et sans regrets pour s'envoler plus haut.

Tu sauras que la vie est une longue danse
Où les bonheurs, les joies côtoient parfois les maux
Et que le Cœur, l'Esprit travaille en permanence
Pour que de chaque jour, tu aies un ciel plus beau.

Si la souffrance crie au fond de tes silences,
Si elle broie ton âme et enchaîne tes mots,
Si tu te sens seule, perdue dans tes errances,
Sache que la Lumière apparaîtra bientôt !

Tu la reconnaîtras dans les égards d'un homme,
Un sourire amical ou le chant d'un oiseau
Quand tu auras compris que la Flamme est, en somme,
Nichée au cœur de toi comme dans un berceau.

Laisse-la vivre enfin, s'amplifier puissamment
Et accueille la Femme en toi, cette Gardienne
Des plus hautes Valeurs venant du Firmament
Grâce à son intuition qui fait d'elle une Reine !