Le préservatif préserve de tout,

surtout de l’Amour !!!

 

 

à

 

en croire beaucoup de gens, le corps humain serait une mécanique assez sophistiquée avec une tuyauterie bizarrement conçue, qu’il importerait, surtout, de bien maîtriser. Quant à l’esprit, il ne semble tout simplement pas exister pour eux/elles.

Avec les tempes largement grisonnantes, cela fait plusieurs décennies que j’ai, depuis l’âge adulte, ce que l’on peut appeler une vie sexuelle normale. J’ai eu successivement plusieurs compagnes ou épouses, la plupart du temps normalement fécondes, que j’ai plus ou moins bien aimées, mais jamais je n’ai utilisé avec aucune d’entre elles - ni aucune d’entre elles avec moi -, en tant que moyen artificiel, le moindre moyen de « contraception » que ce soit et, en particulier, jamais de préservatif, et, quelque part, je peux dire que j’en suis plutôt fier…

Certes, je dois reconnaître que, vivant dans l’intimité de mes compagnes ou épouses, dont je connaissais le cycle presque aussi bien qu’elles, j’ai, parfois, seul ou avec chacune d’elles, « calculé », grâce aux découvertes du Docteur Ogino, complétées par la méthode dite des « températures » ou celle du Docteur Billings basée sur l’observation de la glaire cervicale, etc., accroissant la connaissance du cycle féminin, de sorte à régler mon ardeur sur les périodes présumées infécondes, tout en sachant que, en cas de non-désir d’enfant, cela ne donnait pas une « garantie absolue »…

Aujourd’hui, avec le recul, je considère que ces petits « calculs », même si pas rigoureusement contre-nature mais malgré tout intellectuels, étaient, quand même, des tentatives de tricherie avec le Destin, et de cela je ne suis pas particulièrement fier…

Car si « La mesure de l’Amour, c’est d’aimer sans mesure », il est clair que l’intellect et la comptabilité n’ont jamais fait bon ménage avec l’Amour. Alors, il importe de conduire ici une réflexion très serrée.

 

Le pourquoi de l’Union charnelle ?

 

Pourquoi s’unit-on physiquement, ou, plutôt, pourquoi et comment devrait-on le faire, si notre souci est d’être un être humain accompli, agréable à son Dieu et Créateur ? Voici comment je vois présentement la chose… Le « problème » est, en fait, tout simple. L’Amour réel, donc spirituel, que l’on peut éprouver pour une personne de l’autre sexe, peut entraîner un rapprochement spirituel, qui, pour s’accomplir dans la matière grossière, nécessite également un rapprochement corporel.

Autrement dit, le rapprochement spirituel entre deux êtres de sexe différent qui s’aiment peut se trouver freiné ou même empêché en cas de non-rapprochement corporel. Celui-ci est donc, rien que de ce point de vue, absolument nécessaire.

Bien que l’esprit n’éprouve d’attraction que pour l’esprit, l’esprit incarné désirant s’approcher d’un autre esprit incarné, provoque, tout d’abord, dans sa tête, des pensées correspondantes, ce qui, dans son propre corps, ainsi que dans celui de l’autre, éveille l’instinct rendant possible le rapprochement corporel. Car, à travers ce rapprochement corporel, le rapprochement spirituel-terrestre va alors, lui aussi, devenir possible.

En outre, le corps, lui aussi, a des besoins, dont il est normal qu’un esprit évolué tienne compte en donnant à ce corps ce qui est bon pour lui, ce qui sera, du reste, aussi bénéfique pour l’esprit, car l’esprit a besoin des saines vibrations du corps pour réellement évoluer, donc progresser, dans la matière grossière.

C’est juste que ce besoin particulier se distingue de celui de manger, boire ou dormir par le fait qu’il nécessite une condition bien précise pour pouvoir s’accomplir : l’Harmonie spirituelle entre deux êtres humains incarnés, un homme et une femme.

Cela implique aussi la réponse à cette question subsidiaire : Est-il juste de s’unir lorsque l’on est uniquement animé (d’un côté, de l’autre, ou des deux) par un désir d’enfant ?

La réponse est clairement non, car les Lois de Dieu ont déjà prévu que ne doivent s’unir que ceux qui se tiennent dans l’Harmonie spirituelle ! C’est une condition de base, mais il en est encore une autre, comme nous le verrons plus loin. Aussi si la procréation est l’un des deux buts de l’union charnelle, ce but ne saurait être dissocié de l’autre but de l’union corporelle, qui est le renforcement des corps par la fusion intime et l’échange des vibrations.

 

Et, précisément, les enfants ?

 

Mais voilà, lorsqu’un homme est conduit par une motivation spirituelle à s’approcher aussi corporellement d’une femme, cela veut-il automatiquement dire que les deux doivent, ou même seulement peuvent, avoir ensemble un enfant ???

La condition du rapprochement est l’Harmonie spirituelle et non pas le mariage. Or, « avoir un enfant » c’est accomplir une démarche qui pré-suppose la fondation d’une famille, de sorte à offrir à l’enfant qui arrive le cadre naturel et stable dont il a besoin pour sa croissance et son épanouissement, donc la famille ! Avec, à la base de cette cellule familiale, le couple fondateur, le père et la mère !

Supposons donc que, l’Harmonie spirituelle s’étant instaurée entre Julie et moi, Jules, je sois poussé à m’approcher, par le moyen de l’union corporelle, d’elle, afin de conclure notre union jusque dans la matière la plus grossière, pour qu’elle y soit parfaite. Nous nous unissons donc aussi terrestrement et…, par exemple, un petit Julien - ou une petite Juliette ! - ne risque-t-il/elle pas d’être l’involontaire fruit de cette union, alors que nous ne voulions qu’échanger nos courants vibratoires en une totale fusion intime ?!?

« That is the question ! », la question qui fait mouche, la question qui terrasse !

Car s’unir, n’est-ce pas automatiquement créer l’occasion d’une procréation ? Occasion qui, si l’on n’est pas prêt pour cela (pour la venue d’un enfant), ne doit donc pas être fournie.

Et si, « volontairement » ou non, je procrée, cela ne veut-il pas dire que, en tant qu’être humain spirituellement libre, j’apporte la preuve de ma disponibilité à accueillir comme hôte permanent, pour une durée d’une bonne vingtaine d’années au moins, dans ma famille, un esprit humain étranger, à lui offrir l'occasion de se racheter et de mûrir sur la Terre ? Si, pour les deux, c’est-à-dire elle et moi, le fervent désir en vue de cet objectif existe, alors peut s'ensuivre l'occasion d'une procréation, donc le rapprochement corporel entre nous deux.

Sinon, c’est-à-dire si je m’unis corporellement à n’importe qui, n’importe quand, n’importe comment, donc sans y réfléchir avant, je mérite, en conséquence, que s’insinue dans ma sphère de vie, soit mon cercle familial, un enfant qui va, à moi ou même à nous tous, occasionner bien des soucis et peut-être même nous apporter le malheur

Alors, Vigilance !

D’un côté il ressort clairement pour moi que l’abstinence sexuelle n’est pas une bonne chose et n’apporte aucun gain spirituel, parce qu’elle ne fait que constituer une lutte contre l’instinct, une lutte non voulue du Créateur, Lequel veut uniquement la maîtrise de l’instinct par la créature humaine et non l’abstinence, sans quoi Il n’aurait pas déposé l’instinct dans nos corps....

Il est donc bon et même souhaitable de s’unir corporellement de temps à autre, lorsque l’instinct a été naturellement éveillé, c’est-à-dire dans le cadre d’un Amour véritable entre homme et femme et non pas artificiellement, c’est-à-dire par des pensées impures de convoitise sexuelle à l’égard d’une personne que l’on n’aime pas d’Amour, ou encore par des spectacles ou lectures uniquement orientées sur le sexe, ce qui contrevient au Neuvième Commandement (« Ne convoite pas la femme de Ton prochain »)[1]

D’un côté, je dois donc - si je ne veux pas nuire à mon corps et, par contrecoup, à mon esprit (les abstinents volontaires ne sont ni sains ni gais !) - céder à l’instinct qui s’éveille dans mon corps, lorsque mon esprit aime d’un pur Amour l’esprit et même l’âme d’une femme, et qu’il en va de même pour elle.

Mais, de l’autre, nous ne devons pas fournir d’occasion à la procréation si nous ne sommes pas tous deux prêts à avoir un enfant, ce qui suppose donc la fondation préalable d’une famille et notre disponibilité conjointe à l’élever jusqu’à l’âge adulte…

Comment faire ?

Certains, qui n’ont pas comme souci premier le respect des Lois Naturelles du Créateur, y ont pensé. Ils ont inventé le stérilet, le diaphragme, la pilule d’avant et celle d’après, la crème spermicide, la ligature des trompes, et, bien sûr, du côté de l’homme, le fameux préservatif préservant de tout

Autrefois, il préservait, dans une certaine mesure, surtout des enfants « non désirés ». Par la suite, avec les inventions toujours plus performantes du côté féminin et destinées à « libérer la femme » de la malédiction biblique (« L’éternel Dieu dit à la femme : "Je multiplierai les peines de tes grossesses, tu enfanteras dans la douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi." » - Genèse III-16 [2]), il commençait à tomber en désuétude, lorsque - coup de tonnerre dans un ciel serein ! – arriva le « syndrome immunitaire de déficience acquise » ! Du coup, il redevint « à la mode », n’étant plus fondamentalement destiné à préserver des enfants « non {intellectuellement} désirés », mais à préserver de la terrible maladie sexuellement transmissible.

Il fit alors et fait encore, en de nombreux pays, l’objet d’un énorme battage médiatique et publicitaire. Ce n’est qu’ainsi, affirmait-on, que l’épidémie pouvait être enrayée, et malheur à celui qui pouvait avoir un avis différent ! Le pape de l’église catholique, en particulier, fut et est toujours régulièrement fustigé à cet égard : comment peut-on encore oser estimer que le préservatif ne serait pas une bonne chose ? Les immoralistes étaient même assez contents d’avoir trouvé une bonne raison de réhabiliter et même d’imposer cet accessoire caoutchouteux à beaucoup de gens, en particulier à des catholiques - qui avaient, jusque là, résisté à la pression « progressiste » et « moderniste » -, car, ensuite, comment clairement faire la différence, dans les têtes et les esprits, entre l’usage anti-sida et l’usage anti-enfant du préservatif ? Et si le préservatif, jadis immoral, est devenu, au contraire, très recommandé et même très moral, puisqu’il est aussi censé protéger la vie d’autrui, tous les autres moyens de « contraception », largement promus dans les collèges et les lycées, ne sont-ils pas, de ce fait, aussi devenus parfaitement moraux ? Un « merveilleux » plan pour promouvoir l’immoralité !

La contraception ! Parlons-en de ce concept complètement inventé par la tête, cent pour cent intellectuel ! Quelque chose destiné à contrer la conception. Un faux concept sur la conception ! Le vrai et juste concept est « Maîtrise de la Fécondité », laquelle se produit tout naturellement, sans aucun accessoire ni quelque ustensile ou méthode que ce soit !

 

L’Amour « sans filet »

 

Un homme digne de ce nom, porteur du germe de l’esprit immortel, peut-il, lors des « préludes amoureux » précédant l’union charnelle, se résoudre à interrompre l’approche de sa bien-aimée pour glisser un bout de plastique caoutchouteux, appelé « capote anglaise », sur son sexe ?

De même, une véritable femme, digne du beau nom de « femme », telle que le grand Créateur l’a conçue et veut la voir dans Sa Création, peut-elle se résoudre à se faire placer dans l’intimité de son corps, précisément à l’endroit prévu pour accueillir et développer une nouvelle vie terrestre, des pièces de mécanique comme un stérilet ou un diaphragme, ou bien à mutiler son corps en se faisant ligaturer les trompes, ou encore absorber régulièrement des pilules chimiques (et donc pas biologiques du tout !), lesquelles ne peuvent que gravement nuire à son corps de femme et de mère potentielle, en perturbant régulièrement (c’est alors la seule chose qui devient régulière !) le cycle mens{tr}uel naturel de son enveloppe charnelle ?

Poser la question, n’est-ce pas déjà y répondre ?

 

La Volonté du Créateur

 

Si le Créateur avait voulu que l’être humain ait naturellement une maîtrise intellectuelle (si tant est que « naturel » et « intellectuel » puissent aller ensemble !) des processus de reproduction dans son corps terrestre, n’aurait-Il pas alors rendu la chose tout simplement possible ? Le fait que l’être humain, homme ou femme, doive utiliser de nombreux artifices pour y parvenir n’est-il pas suffisamment éloquent en soi ?

Si l’on reprend précisément l’exemple du préservatif, il apparaîtra tout à fait évident à tout être humain de bonne foi (ne parlons pas ici des « boyaux à pattes » s’adonnant à l’acte sexuel de façon exclusivement bestiale, se plaçant en cela en-dessous des animaux, qui, eux, dans leur soumission à l’instinct, se montrent naturels, tandis que les êtres humains pouvant être qualifiés de « bestiaux », eux, ne le sont plus du tout…) que l’usage d’un tel ustensile est antinomique non seulement avec la poésie de l’Amour mais aussi avec l’Amour lui-même. C’est en cela qu’il est possible de dire que le préservatif préserve de tout, et tout particulièrement de l’Amour !

Car dans l’Amour vrai il y a le don total de soi, totalement confiant et naturel, sans crainte et sans arrière-pensée, entièrement vécu dans l’instant présent, ici et maintenant, et cela exclut à jamais non seulement tout artifice mais aussi tout calcul !

Alors s’il apparaît maintenant suffisamment clairement que l’être humain doive, pour conserver sa dignité humaine, en la matière, renoncer à tout artifice, comment peut-il, s’il veut, en cela, agir de manière complètement juste, résoudre la contradiction énoncée plus haut ?

Doit-il donc se résoudre à « l’Amour sans filet » ?

 

L’accomplissement du vouloir

 

Ma conviction fondamentale en la matière est celle-ci : le fait d’ « avoir un enfant », donc de devenir parent, père ou mère, est l’accomplissement d’un vouloir de l’esprit.

Lorsque l’on a compris cette simple chose, l’on a tout compris !

Celui qui, spirituellement, n’a pas émis de désir d’enfant, n’en reçoit pas.

Tous ceux qui en ont les ont préalablement voulus !

Lors de l’union corporelle, il n’est fait qu’offrir l’occasion à l’accomplissement du vouloir de l’esprit. Rien d’autre !

Alors, là, je sais que la tête de beaucoup va dire : « Il est fou celui-là !  je suis bien placé(e) pour savoir que l’on peut avoir un enfant sans l’avoir désiré ! »

Cependant, la plupart des gens s’imaginent que lorsqu’ils expriment un désir intellectuel ils exercent leur libre volonté - aussi appelée, en langage philosophique, « libre arbitre ». Pourtant, il n’en est rien. Car le siège de la libre volonté est uniquement dans l’esprit de l’être humain, lequel est bien différent de l’intellect, lequel, à son tour, n’est qu’un simple instrument à disposition de l’esprit lors de sa pérégrination terrestre, parce qu’il est beaucoup mieux adapté à la compréhension de tout {ce qui est} matériel.

De ce fait, la plupart des gens ne savent littéralement pas ce qu’ils veulent ! Autrement dit, leur conscience intellectuelle ou mentale terrestre ignore les décisions de leur esprit, et, en particulier, les décisions prises par celui-ci antérieurement à la naissance.

Parmi ces décisions, il y a, notamment, en ce qui concerne notre présent propos, le fait d’avoir ou non des enfants et, si oui, combien.

Alors, si quelqu’un s’approche de sa bien-aimée avec un préservatif et qu’elle repart en courant…, devrait-il s’étonner ?

Car le préservatif tue l’Amour vrai, aussi sûrement que la crème spermicide tue les « petites bêtes » qui ont comme vocation de partir à la conquête de l’ovule…

Car il implique déjà le calcul, le non-don de soi, le manque de confiance, la domination de l’intellect, la volonté de tricher avec la Nature et avec le Destin.

Il implique que l’on s’approche de l’autre avec l’idée – impure – de prendre du plaisir « sans risque », alors que le Créateur n’a pas voulu dissocier ces deux choses, de Son Point de Vue clairement indissociables : le Don mutuel de soi, corps et âme, dans l’Amour et l’appel d’une nouvelle incarnation sur la Terre !

L’être humain veut alors contrôler les « Choses de l’Amour » avec sa tête, là où seul le cœur devrait commander… En fait, le préservatif et tout ce qui va avec ne sont que des inventions de libidineux désirant dissocier le « plaisir » de l’Amour et avoir nettement plus de plaisir qu’ils n’ont d’Amour…

Ils n’ont pas confiance dans le Créateur ni dans Ses Lois parfaites, alors ils se « prémunissent » contre les conséquences de… leur propre vouloir ! Ils refusent de « récolter » ce qu’ils ont « semé » et s’imaginent s’en tirer ainsi « à bon compte »…, ignorant que chacun non pas peut mais doit absolument récolter ce qu’il a semé, et que cette Loi de l’Effet de Réciprocité n’admet aucune exception, de sorte que par l’usage erroné de sa libre volonté l’être humain peut seulement différer les conséquences de son vouloir mais jamais les abolir

 

Les conditions de la réelle Maîtrise de la Fécondité

 

En bref, tout est extrêmement simple :

 

1)        Seuls l’authentique Amour et la parfaite Harmonie spirituelle entre un homme et une femme faits l’un pour l’autre autorisent la relation corporelle, lorsque leur aspiration à l’Union spirituelle les fait aussi simultanément aspirer à l’union terrestre, afin que l’Union spirituelle puisse aussi se conclure dans la matière la plus grossière.

2)        Lorsque ces conditions sont réunies, la relation charnelle spirituellement provoquée n’amènera jamais d’enfant à un couple où/lorsque les deux ne l’ont pas antérieurement désiré avec un vouloir de l’esprit.

 

En ce cas il n’y aura jamais d’opposition entre le vouloir de leur esprit, souvent inconscient, et leur vouloir terrestre intellectuel conscient, mais les deux seront un, de sorte que l’enfant, lorsqu’il arrivera, sera toujours le bienvenu

Ceci implique qu’ils s’en remettent, tous les deux, à l’Activité des Lois, en sachant que s’ils trichent, c’est-à-dire s’ils s’unissent uniquement « par plaisir » et non pas fondamentalement « par Amour », ils perturbent le processus normal et s’exposent, s’ils n’utilisent pas de « préservatif(s) » en tous genres, à « avoir un enfant » « non désiré »…

L’enfant « non désiré » arrivant ne sera, toutefois, en ce cas, jamais un enfant non-désiré par l’esprit mais uniquement un enfant non désiré par l’intellect.

Ils sauront aussi que, s’il ne leur arrive pas d’enfant, cela sera également conforme à leur désir le plus profond, dont ils auront ainsi la possibilité de prendre conscience.

Ils auront renoncé à vouloir contrôler avec l’intellect ce que le Créateur, dans Sa Sagesse, a estimé devoir échapper au contrôle de celui-ci.

En bref, tout ce qui leur arrivera ou pas sera toujours parfaitement juste, parce que conforme aux Lois, et parfaitement conforme à leur vouloir réel - donc spirituel -, parce qu’il est le seul à activer les Lois…

 

Jules Le Scour

 



[1] Voir sur ce Site le texte : « La Sexualité Sacrée »

[2] Cette Parole biblique ne fut, en réalité, probablement pas effectivement prononcée. Mais elle énonce tout simplement la conséquence logique auto-active de l'Activité des Lois Divines :
Après la chute, de par la domination de l'intellect volontairement subie par eux, les êtres humains perdirent, entre autres, simultanément, la maîtrise spirituelle et naturelle de leur fécondité. Donc de nombreux enfants terrestrement non voulus. D'où la Parole : « Je multiplierai les peines de tes grossesses. »
Concernant la Parole « tu enfanteras dans la douleur », elle résulte, elle aussi, de la même domination de l'intellect, car le corps dominé par l'intellect s'abandonne beaucoup moins facilement aux processus naturels de l'accouchement, mais, au contraire, y résiste, de sorte que la parturiente se fait souffrir elle-même... Si on ajoute à cela que la tête d'un fœtus dominé par l'intellect - comme ils le sont tous aujourd'hui ! - est nettement plus grosse (au cours du dernier mois de gestation, le cerveau antérieur du fœtus, au détriment du cerveau postérieur - de ce fait appelé cervelet ! -, double de volume !!!) qu'elle ne le devrait, l'on comprend que la douleur en est accrue d'autant (chacun sait que quand la tête est passée, le reste suit...).
« tes désirs se porteront vers ton mari »
La femme, après la chute, tout comme l'homme, voit son instinct sexuel décuplé, du fait de leurs pensées trop tournées vers la chair. De ce fait, ils ont, en moyenne, dix fois plus de relations sexuelles que nécessaire... et donc dix fois plus d'enfants (en général, des enfants karmiques !).
« il dominera sur toi »
La femme dominée par l'intellect n'est plus une femme au véritable et plein sens du mot ; elle a perdu sa fine Intuition, le Bien le plus précieux que lui avait donné le Créateur et n'est, par conséquent, plus respectée par l'homme en tant que telle et se place, de ce fait, automatiquement en position de soumission par rapport à lui. C'est ce que montre surabondamment l'histoire.
De plus, elle se trouve, souvent, accablée par les grossesses à répétition, ce qui accroit encore son état de dépendance.
La femme "moderne", plus intellectualisée que jamais, croit compenser cela grâce à la pilule, au stérilet, au diaphragme, etc., mais ce n'est qu'un leurre, car son asservissement à l'intellect s'accroît encore d'autant...