Le Redressement
des concepts déformés

 

 

 

« Les concepts déformés, maintenant,
dans leur constant éloignement de la Lumière,
glissent, lentement, sur la pente qui, inexorablement,
les conduit vers le total engourdissement. »

- Jean Lemaître -

 

 

Introduction

à notre époque, avec le Nouveau Savoir, il est déjà possible de redresser beaucoup de notions fausses. Un jour prochain, tous les dictionnaires seront à refaire. En attendant, commençons par redresser quelques Notions et Concepts, parmi les plus importants…

Amour                    

Que reste-t-il, dans la mentalité contemporaine, de la sublime Notion exprimée par le mot « Amour » ?

Elle a été traînée dans la fange, avilie à plaisir à tel point qu’elle est devenue méconnaissable. Ce qui exprimait le Don total de soi, le plus complet désintéressement, la plus entière abnégation, la volonté de réaliser le Bonheur de l’être aimé, fût-ce malgré lui, n’évoque plus qu’une affection sentimentale plus ou moins passionnelle et fortement teintée de sensualité.

Où se trouve le pur Envol vers les Hauteurs de Lumière ?

Où se trouve la Voie conduisant vers les Lumineux Sommets ?

Voici ce que, à ce sujet, l’on peut objectivement observer :

Ce que, presque partout, l’on désigne actuellement sous le beau vocable d’« amour » est tout ce que l’on veut mais surtout pas de l’Amour. Si, en grattant bien, l’on retire tous ses jolis mantelets à ce soi-disant « amour », l’on n’y découvrira plus, en réalité, qu’un égoïsme inavoué, de l’orgueil dissimulé, de la propension à écouter ses faiblesses, une paresse rédhibitoire, une vanité certaine et, le plus souvent, une impure convoitise.

Il faut savoir que le véritable Amour ne peut-être, en réalité, que l’Amour de l’âme ! Tout le reste n’est rien d’autre que de l’instinct ! Du « sexe » ! Une « pure » histoire de « tuyauterie » !

Or, uniquement là où demeure la véritable Pureté, le véritable Amour peut, lui aussi, faire son entrée. Autrement, non.

L’Amour malpropre, cela ne s’est encore jamais vu, et, fort heureusement, cela ne se verra jamais !

Alors, cessons d’appeler « amour » ce qui n’est, en réalité, que convoitise !

Car c’est une véritable profanation !

Justice

Une vie terrestre est vite passée. La mort arrive et, déjà, il faut rendre des comptes !

Un jour, nous serons rigoureusement jugés par Quelqu’un de bien plus Grand que nous, selon un genre de Justice qui, depuis longtemps déjà, nous est devenu complètement étranger ; et cela par notre propre faute, car c’est nous qui nous en sommes éloignés, parce que nous préférions faire semblant de croire que nous pouvions nous abandonner à toutes sortes de turpitudes sans avoir de comptes à rendre.

Mais la vie nous a seulement été offerte par le Créateur, de Qui, constamment, nous dépendons, et Il veut que, pour obtenir le droit d’en profiter éternellement, nous menions une vie digne. Sinon, de ceux qui bafouent le haut Don reçu, Il Se retire, ou, plus exactement dit, Il retire Sa Force, de Laquelle tous dépendent, à ceux qui en mésusent, et sans Sa Force ils ne peuvent tout simplement pas continuer à vivre !

Le Jour venu – celui du « Dies Irae » –, enfin, nous pourrons faire connaissance avec la vraie Justice, laquelle est bien différente de la justice des hommes. Combien de « Palais de Justice » devraient, en réalité, s’appeler « palais de l’injustice » ?

La vraie Justice, c’est la Justice de Dieu, immuable d’éternité en éternité et indépendante de notre opinion à nous, les êtres humains, qui, trop volontiers, ne cherchons qu’à nous leurrer nous-mêmes. La Justice Divine, que cela nous plaise ou non, est indifférente à notre approbation, de même qu’à notre hostilité, voire à notre agressivité. Notre présumée puissance l’indiffère. Elle est. Elle est aussi Toute-Puissante, car elle vient de Dieu.

Oui, il y a la Justice de Dieu et celle des êtres humains, et ce n’est pas la même.

Le plus souvent, la justice des êtres humains est bien accommodante non pas quand ils jugent autrui, mais seulement quand ils se jugent eux-mêmes, bien évidemment.

La Parole : « Tu vois le copeau qui est dans l’œil de Ton frère, mais Tu ne vois pas la poutre qui est dans Ton œil » (Matthieu VII, 3-5 ; Luc VI, 41-42) est interprétée comme un simple appel à la tolérance, alors qu’elle est destinée à être la mesure exacte de l’intensité de nos travers.

La Parole : « Lorsque l’on Te frappe sur la joue droite, alors tends la joue gauche » (Matthieu V, 39) est comprise comme une incitation à la passivité, alors qu’elle est une invitation à se libérer de tout karma.

La Parole : « Vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied » (Lévitique XXIV, 15-22 ; Deutéronome XIX-21) est comprise comme l’autorisation de se faire justice soi-même, alors qu’elle est une illustration de la Loi de l’Effet de Réciprocité et qu’il est clairement dit dans ce même Deutéronome : « à Moi la Vengeance, à Moi la Rétribution ! » (Deutéronome XXXII, 35) [C’est Yahweh qui parle.]

Jésus aussi l’a dit : « L’être humain récoltera ce qu’il aura semé. »

Selon la justice humaine, un coupable même s’il a purgé sa peine, même s’il veut s’amender, restera toujours un coupable. Selon la Justice Divine, celui qui a expié sa faute et en qui s’est ancré le ferme vouloir pour le Bien est comme celui qui n’a jamais péché. Aussi léger, aussi rayonnant.

Oui, ceux qui souffrent de l’injustice humaine peuvent se réjouir, car il y a une Justice au-dessus des êtres humains et cette Justice est Divine donc parfaite et équitable jusque dans ses moindres nuances. Un jour, la Justice de Dieu leur rendra raison : ce sera l’époque où s’accompliront les Paroles du Fils de Dieu Jésus connues sous le nom de Béatitudes.

Pureté

La Pureté est Divine et, à ce titre, n’est donc pas de ce Monde.

Sur la Terre, au sens strict, l’on ne peut parler que de Candeur, de Chasteté ou de Fidélité.

La Candeur

Le sens « commun » ne fait guère de différence entre la Candeur et la naïveté. Il s’agit pourtant là de deux concepts complètement différents, puisque, en fait, ils sont même opposés.

En langue allemande, « Candeur » se dit « Kindlichkeit », que l’on pourrait, plus littéralement, traduire par « Faculté d’être un {authentique} enfant » (ce qui n’a, pourtant, rien à voir avec la puérilité).

Ce qui, sur Terre, est appelé Candeur découle de la Pureté. La Pureté au sens le plus haut. L’être humain qui vit dans le Rayon de la divine Pureté, qui s’ouvre au Rayon de la Pureté, acquiert, de ce fait, la Candeur, quel que soit l’âge de son corps.

En effet, « candide » ne signifie pas « puéril » ! Candide veut dire : « Transparent », autrement dit : « Qui laisse passer la Lumière ». La Candeur est l’état de l’être humain perméable aux influences spirituelles supérieures : c’est donc un état d’Ouverture. Ce n’est, par contre, pas le cas de la naïveté, qui se caractérise par le fait de tout aveuglément accepter, sans examen intransigeant, sans vérification d’aucune sorte, sans ressenti intuitif. En ce cas, l’esprit n’est donc pas ouvert mais asservi et dépendant, parce que paresseux.

La Candeur d’un être humain découle du fait qu’il cultive la Pureté intérieure ; elle montre que cet être humain vit pour la Pureté, que, constamment, il y aspire.

La Pureté résidant dans la Candeur est ce qui fait que la vie mérite d’être vécue. C’est elle qui fait la valeur des êtres et des choses.

Le véritable Amour ne s’approche de tout être que sur le Chemin de la Pureté. Celui qui a le cœur rempli de convoitise et les mains sales ne connaîtra jamais l’Amour.

La Chasteté

Pour la plupart des êtres humains, la Chasteté c’est le fait de garder son corps vierge ; c’est là le sommet de la conception humaine sur la Chasteté.

Pourtant, cela ne se limite nullement à cela. Même si, au moins pendant une époque de la vie, la Chasteté peut avoir pour conséquence la virginité, vierge ou pas, l’on peut, heureusement, toujours être chaste.

La Chasteté est le concept terrestre de la Pureté qui, elle, est Divine. La Pureté est Divine, la Chasteté en est l’imitation par l’esprit humain, donc une reproduction spirituelle…

Le Divin est pur, et l’être humain agréable à Dieu est chaste.

L’homme chaste a des pensées pures en tout, non seulement dans le domaine de la Morale et de la Sexualité, mais aussi dans celui de la vie quotidienne, de la profession, des relations avec les autres, l’état, la société, etc.

La Fidélité & le Devoir

La Notion de Fidélité ne saurait être séparée de celle de Devoir. L’un ne va pas sans l’autre, car il ne saurait y avoir entre eux de contradiction ; seule une conception rigide du devoir et dépourvue de sincérité peut créer un faux complexe de scrupule.

Devoir et Fidélité ! En ces deux mots se résument le thème et la matière de bien des tragédies antiques ou classiques, mais à vrai dire ces tragédies ne purent voir le jour qu’à cause de l’étroitesse de conception de leurs auteurs, qui se reflète dans celle de leurs personnages. Même si ces débats intérieurs, ces luttes, ces conflits intimes, ces ‘’tempêtes sous un crâne’’ furent réellement ressenties par les êtres qui les inspirèrent, il n’en reste pas moins que ces dilemmes étaient faux et que ces situations ‘’cornéliennes‘’ procédaient plus du « ressassage » (rumination) que d’une réelle impossibilité de choisir. Que l’on songe à Don Rodrigue, ‘’Le Cid‘’, qui se sent contraint de tuer son futur beau-père au nom d’une conception erronée de l’‘’esprit de famille’’, qui l’oblige à ‘’sauver’’ le soi-disant ‘’honneur’’ de son père, ô combien gravement lésé par… une gifle, d’ailleurs probablement méritée !

Que l’on songe aussi, dans la pièce de Corneille, au personnage de Polyeucte, martyre volontaire complètement fanatisé, qui préfère mourir pour aller plus vite au Paradis, au lieu de vivre sa vie avec son épouse Pauline. La Fidélité à Dieu exige-t-elle que l’on abandonne sa femme, que l’on soit intolérant à l’égard des autres religions et qu’après avoir fait un esclandre pendant le culte rendu aux Dieux dans le Temple l’on courre tout droit au suicide ? Poser la question n’est-il pas déjà y répondre ?

Pourtant, que vaut l’obéissance aveugle ? Que vaut l’accomplissement aveugle du soi-disant « devoir » dicté par de fausses conceptions de l’honneur ou de la vie ? Ils n’ont pas plus de valeur que la foi aveugle ! Aux deux il y manque la vie, car le véritable Amour n’y a pas, non plus, sa place.

Le dilemme éprouvé par Rodrigue est faux, car, en réalité, rien ne lui demande de sacrifier son Amour pour Chimène. S’il l’avait réellement aimée, de même que s’il avait réellement aimé son père, Don Diègue, en vers ou en prose, mais surtout envers et contre tout, il lui aurait gentiment répondu :

- « Mon petit papa, je T’aime beaucoup ! Et c’est justement parce que je T’aime que je vais Te laisser, comme un grand garçon que Tu es, Toi-même régler Tes histoires avec Don Gormas. Si Tu T’es ramassé un soufflet avec lui, c’est, probablement, que Tu ne l’as pas volé ! Quant à moi, je ne vais certainement pas sacrifier ma bien-aimée Chimène, que j’aime d’un véritable Amour, rien que pour satisfaire Ton amour-propre ! »

En réalité, l’Amour et le Devoir ne peuvent jamais se trouver en opposition ; mais ils sont un là où ils sont authentiquement ressentis par l’Intuition.

Ce qui veut dire qu’un « devoir » qui n’est pas intérieurement ressenti comme tel n’est, en réalité, pas un Devoir et qu’il n’a donc pas besoin d’être pris en considération. C’est une simple obligation intellectuelle dont l’accomplissement ou l’inaccomplissement peuvent juste procurer ou empêcher des avantages ou des inconvénients exclusivement terrestres.

Il en va ainsi de maintes choses « obligatoires » en de nombreux pays, comme le service militaire, les vaccinations, l’école exclusivement intellectuelle et matérialiste, et même l’obligation de voter…

Mais du « mariage » du véritable Amour et du véritable Devoir naît la véritable Fidélité.

La Fidélité est, en fait, la Pureté sur Terre.

La Fidélité est, en particulier, la suprême Vertu de toute femme, de toutes les femmes.

La Fidélité de la femme réside, fondamentalement, dans le « Veille et Prie ! » demandé par Jésus à ceux et celles qui veulent Le suivre.

La Fidélité, à elle seule, fait naître, dans la femme, toutes les autres Vertus, sans exceptions. Une femme entièrement fidèle est une femme parfaite.

La Fidélité de l’homme sera, souvent, d’un genre plus personnel. Il servira le Roi ou son Représentant sur Terre ou dans son pays, lorsqu’il y en a. Pour l’instant, il n’y en a pas, mais cela {re}viendra.

La Pureté d’Essence divine est personnifiée, chez l’être humain, par la Fidélité.

Vu d’En Haut, la Fidélité est, pour l’humanité, la gradation inférieure de la Pureté. L’être humain remplace la Pureté, qui, Elle, est divine, par la Fidélité. Vu d’en bas, la Fidélité est, pour chaque être humain, la Pureté !

Les Vertus

L’expression du langage courant ‘’petite vertu’’ montre le degré d’altération auquel est parvenue cette haute Notion. La Vertu ne saurait être petite. La Vertu est toujours grande ; sinon, cela n’est pas la Vertu. L’on a tendance à restreindre le champ d’application du mot ‘’vertu‘’ au seul domaine sexuel. Et en général, lorsque l’on parle des vertus, c’est pour les tourner en dérision. C’est bien triste.

Les Vertus sont immuables et éternelles. Les Vertus sont un Don de Dieu ; néanmoins, il ne s’agit pas là de quelque chose d’inné mais de quelque chose qui s’acquiert.

Tout au Sommet du Royaume du Spirituel-Originel se trouvent les Archétypes : les Personnifications idéales, masculines et féminines, de toutes les Vertus ! Des Modèles pour l’humanité.

Au-dessus de toutes les Vertus se trouve la divine Pureté, dont la personnification par l’esprit humain est, comme déjà vu, la véritable Fidélité. La Vertu qui seule permet d’accéder au vrai Savoir est l’Humilité.

Les Irradiations des Vertus descendent ensuite à l’intérieur de la Sphère Divine, puis dans le Spirituel-Originel, dans le Spirituel et dans l’Entéallique ; elles se dissocient en éléments particuliers et s’incorporent dans le plan qu’elles traversent en tant que reproduction de leur origine. Des Genres individuels, toujours plus nombreux, naissent et prennent forme : ce sont les Dieux et les Déesses ou Médiateurs et Médiatrices de l’Entéallité. C’est par leur intermédiaire que l’être humain de la Terre, en matière de Vertu, peut tout obtenir.

Les principales Vertus sont : la Chasteté, la Fidélité, la Fécondité, la Sincérité, la Grâce, la Modestie, l’Application (qui vibre dans la loi du Mouvement), etc…

Les Vertus spécifiquement féminines et pour chacune desquelles une Médiatrice a pris forme, sont : la Fidélité, la Fécondité, la Grâce, la Modestie, etc…

Les Vertus spécifiquement masculines, et qui sont aussi représentées par des Médiateurs masculins, sont : la Force, le Courage, l’Intrépidité, l’Adresse, la pure « Seigneurialité », etc…

De chaque Médiateur émanent des fils destinés à faire la liaison avec l’humanité, mais, aujourd’hui, la plupart des fils pendent lamentablement, inutilisés qu’ils sont.

Il est laissé au désir de chacun de choisir la Vertu qu’il veut plus spécialement développer.

Esprit

Parmi toutes les Notions déformées par l’être humain, parmi tous les concepts engourdis, parmi tous les mots dont il ne perçoit plus le véritable sens, il n’est sans doute, pour lui, pas de confusion aussi tragique que celle qu’il a faite sur le Mot ‘’Esprit’’. Que l’on ne se méprenne pas : il ne s’agit pas là d’une simple question de vocabulaire, comme l’on dit ; ce n’est pas seulement parce qu’il se trompe de mot – que l’être humain utilise le terme ‘’esprit’’ quand il faudrait employer celui d’‘’intellect’’ – c’est beaucoup plus grave que cela ! : L’être humain ne sait plus, n’est plus capable de distinguer son esprit de son intellect : il prend son esprit pour son intellect. Non seulement il ne perçoit plus l’insécable lien depuis toujours existant entre le Mot et la Notion, mais son esprit est tellement muselé, bâillonné, ligoté par son intellect qu’il ne se rend même plus compte de sa réalité, alors même que cette Réalité est la seule « Chose » vivante et immortelle en lui. Se cramponnant à son intellect périssable, il court donc le risque de disparaître avec lui en tant que ‘’Je’’ personnel et conscient-de-lui-même. C’est extrêmement grave !

La confusion du langage n’est donc que le reflet de la confusion – encore bien plus grave – des notions.

L’Esprit : le seul {élément} réellement vivant en l’être humain

Tout le monde connaît l’expression : « faire de l’esprit ». Comme si une telle chose était possible ! L’esprit n’a pourtant rien à voir avec les jeux de mots purement intellectuels. L’esprit, ce n’est ni l’intellect ni la mémoire. Ce n’est pas, non plus, l’érudition apprise à la petite, moyenne ou grande école. Un homme qui a beaucoup lu, étudié, observé, qui a des diplômes universitaires, qui sait parler avec aisance ou qui brille par des saillies et des réparties prétendument ‘’spirituelles’’, ce n’est pas pour autant que l’on puisse dire qu’il a de ‘’l’esprit’’ … Il a juste une grosse tête !

Le véritable esprit, c’est tout autre chose. C’est une Réalité, une constitution en soi issue d’un Monde de même Genre que lui, un Monde différent du plan sur lequel se trouve la Terre et, par conséquent, le corps terrestre. Le Monde de l’Esprit se trouve, quant à lui, sur des Plans beaucoup plus hauts ; il forme la partie supérieure et la plus légère de la Création. Cette particule spirituelle en l’être humain a la Tâche, de par son genre, de retourner dans le Royaume de l’Esprit d’où elle provient, aussitôt que toutes ses enveloppes entéalliques, fin- ou gros-matérielles se sont détachées d’elle. Dans le grand cycle du périple cosmique du germe d’esprit, à l’image de ce qui se passe à l’échelle d’une seule incarnation lorsque l’âme incarnée aspire de nouveau à la désincarnation, l’aspiration qui l’incite au Retour se manifeste à partir d’un stade bien déterminé de la Maturation. Cette aspiration le conduit alors en haut, tel un ludion, vers son Genre semblable, dont la force d’attraction l’attire et donc l’élève.

L’esprit n’a rien de commun avec l’intellect terrestre mais seulement avec la Faculté que l’on désigne sous le nom de {Faculté du} ‘’Cœur‘’. Être spirituel équivaut à être plein de Cœur et non pas plein d’intelligence. Cela n’a donc rien à voir.

Voilà pour l’esprit humain de genre « évolué ». Car la notion d’Esprit dépasse de très loin le niveau purement humain.

L’Esprit est la Volonté de Dieu, qui, tel un élixir de Vie, remplit toute la Création. Pour pouvoir continuer à subsister, la Création doit être imprégnée par Lui. L’être humain – ce qui lui confère une grande Responsabilité - est, en tant que graine spirituelle, partiellement porteur de cet Esprit, un germe qui, en parvenant à la conscience-de-soi, doit contribuer à ennoblir, à faire évoluer et donc à élever toute la Création…

Mais affirmer, par exemple, comme le fait l’église (catholique), sans plus, que ‘’Dieu est Esprit’’ est en soi faux et témoigne de l’ignorance des théologiens et des faiseurs de catéchisme. L’anthropomorphisme dont ils font preuve témoigne de l’incapacité de l’être humain à se représenter son Dieu autrement que par un sommet de l’humain, donc leur incapacité à s’élever plus haut que le Spirituel, leur propre Plan d’origine. Ceci n’est que trop naturel lorsque l’être humain tente de s’élever jusqu’à Dieu. Jamais, il ne pourra vraiment saisir l’effective Grandeur de Dieu. Et n’importe qui qui, sur la Terre, voudrait définir ce que Dieu est doit se rendre compte que l’indéfinissable, par définition - si l’on peut dire ! -, ne peut être contenu dans aucune limite, que rien dans toute la Création ne peut rendre compte de ce qu’est Dieu et qu’en conséquence l’être humain devra éternellement se contenter du fait {de savoir} que Dieu EST. S’il voulait encore aller plus loin, il ne pourrait aboutir qu’à cette sublime tautologie : ‘’Dieu est Dieu‘’. Point final.

Dieu est Divin et non pas spirituel ! Et avec cela tout est dit. Il ne faut jamais confondre « Divin » et « Spirituel ». En bonne logique, seul est Esprit ce qui est issu du Spirituel.

Et tous les êtres humains qui s’imaginent « porter Dieu en eux » sont non seulement victimes d’une immense illusion mais, encore en plus, se rendent coupables d’une incroyable présomption ! Si, retrouvant une salutaire Humilité, ils n’en reviennent pas dans les meilleurs délais, elle risque bien de leur être fatale !

Soumission

Ceux qui sont soumis portent le mensonge en eux; car la soumission n’est pas compatible avec l’esprit.

La déformation ici ne consiste pas dans le fait de donner un sens erroné à ce mot mais dans celui de vouloir l’appliquer à l’esprit humain :

La soumission est une faculté qui n’appartient qu’au genre de l’Entéallité ! Elle ne se révèle authentique que chez l’animal. L’animal – chien, cheval, singe, etc. – est soumis à son maître ! Mais l’esprit ignore cette dénomination ! C’est pourquoi elle reste toujours antinaturelle pour l’être humain… La soumission – propre au plan de l’Entéallique – se trouve – ce qui est bien différent -, sur le plan du Spirituel, sublimée en Fidélité consciente et voulue. Donc ce qui sur le plan de l’Entéallique se traduit par la confiante mais inconsciente soumission est sur le Plan spirituel l’expression d’une Fidélité convaincue.

Inversement, ce n’est donc que par extension que l’on peut parler de la ‘’fidélité‘’ d’un animal. La « fidélité » de l’animal est certes déjà digne d’admiration, mais d’un être humain l’on attend davantage : Croire, même déjà sur le plan terrestre, en la valeur de la personne et des actes de celui qu’il veut servir.

La Pression à laquelle l’esprit humain est soumis ne permet pas à la Faculté de s’abandonner à la Guidance venue d’En Haut de devenir en lui consciente. Cette Pression se situant en amont de sa conscience est beaucoup trop intense pour cela. C’est pourquoi l’être humain ne peut pas consciemment se soumettre. Soumission ! Un faux concept pour les êtres humains ! à la place doit exister la Notion de « Joyeux vouloir » ! Le Créateur ne veut certainement pas d’une soumission hébétée de la part de Ses créatures humaines mais une joyeuse Activité s’insérant consciemment et avec la pleine conviction de leur valeur et de leur bien-fondé dans la Trame parfaite de Ses Lois magnifiques !

Liberté

Le Noyau humain le plus intime est aussi Esprit, tout comme le sont son être véritable et son origine. La Loi, c’est, en fait, la forme de l’être. La Loi est, pour l’être humain, en réalité, une simple Faculté, une caractéristique de son propre esprit, produisant des effets spontanés, et qui, de ce fait, a l’apparence d’une Loi.

À dire vrai, il n’existe pas de Lois en tant que telles dans la Création. Il y a, par contre, des Facultés qui produisent leurs effets spontanés en conformité avec leurs genres respectifs. C’est de cette manière uniquement qu’elles nous apparaissent comme étant d’inflexibles Lois !

Nous devons donc apprendre à connaître nos propres facultés pour pouvoir ainsi reconnaître les Lois. À vrai dire, il n’y a qu’une seule Loi – la Loi d’Amour – agissant, dans la matière grossière, en mille effets apparaissant comme autant de Lois gros-matérielles différentes.

En devenant sachant, l’on s’aperçoit, pour finir, qu’il n’y a, pour soi, plus de Lois. Il s’agit juste de bien utiliser ses facultés personnelles, celles de son esprit. C’est ainsi que l’on devient libre. Et utiliser ses propres Facultés revient à – en définitive – respecter les Lois.

Trop de gens considèrent la liberté comme la possibilité de satisfaire tous leurs désirs et ainsi de jouir de tout sans entraves. Mais elle n’est certes pas cela !

Seul est véritablement libre celui qui vit selon les Lois de Dieu, car ainsi il vit en fonction de ses propres Facultés, celles de son esprit.

Ce que nous, êtres humains, avons trop tendance à oublier, c’est que le libre vouloir implique la nécessaire expérimentation des conséquences de nos actes, de nos paroles, de nos pensées, de notre vouloir. Nous avons, certes, la liberté de décision, mais le contrôle des effets résultant de nos décisions nous échappe. C’est bien naturel d’ailleurs, parce que s’il en allait autrement la Loi de l’Effet de Réciprocité ne pourrait plus fonctionner ; il n’y aurait donc plus ni effet, ni cause.

La majeure partie des êtres humains désigne aujourd’hui faussement sous le terme de libre-volonté cette conception arbitraire en laquelle l’intellect produit par le cerveau gros-matériel, lié à l’espace et au temps, désigne et impose à la pensée et au sentiment une direction bien déterminée. Mais être soumis à son intellect est tout le contraire d’être libre en esprit et de vivre libre.

L'Intuition

Dans nos sociétés occidentales modernes, l’Intuition a souvent mauvaise presse : elle est souvent devenue, pour le moins, suspecte. Comment, en effet, des êtres humains qui se disent ‘’scientifiques’’, mais qui ne sont en fait que ‘’matérialistes’’ – ce qui est bien différent –, pourraient-ils reconnaître une quelconque autorité à ce qui présuppose selon eux l’abdication de la raison ? Leur conception est fausse, car ils confondent l’Intuition avec la mystique, mystique qui n’a pas de raison d’être dans la Création. Le Langage de Dieu est simple et compréhensible pour l’être humain animé par la force du bon vouloir.

Or c’est par Sa Création que Dieu parle à Ses créatures. La Création elle-même est le Langage de Dieu, un Langage que nous devons sérieusement nous efforcer d’apprendre à lire et qui n’est, à vrai dire, pas aussi difficile que nous aimerions le penser. En conséquence de quoi, le simple et clair Langage du Seigneur dans Sa Création est accessible à l’Intuition spirituelle de l’être humain, car l’Intuition est le porte-parole de l’esprit et la Vérité est vivante sur les Plans de l’esprit.

La ‘’Voix intérieure’’ qui parle au cœur de l’être humain, le Spirituel qu’il voit en images et qu’il entend en lui, auquel il peut en toute sûreté se fier, c’est l’Intuition spirituelle.

Le Sentiment

En revanche, il est fréquent d’attribuer au sentiment des prérogatives qu’il ne possède nullement. Le mot lui-même traduit bien les limitations du concept exprimé : ‘’senti-ment’’ = sentir mentalement, donc intellectuellement. En aucun cas le sentiment ne peut se prévaloir de résonances spirituelles : il est uniquement le produit de l’instinct du corps reconditionné par l’intellect. En revanche, étant donné que l’Intuition est trop légère pour complètement ressentir le terrestre, voici ce que le sentiment pourrait, devrait être et même redeviendra dans un avenir proche : un outil permettant à l’Intuition d’agir durant l’existence de l’esprit dans la matière.

Les conceptions humaines sur la pensée et l’imagination doivent également être redressées, car ni l’une ni l’autre ne recèlent la Force créatrice qui est uniquement dévolue à l’Intuition.

Or ce que la plupart des êtres humains appellent « faire ce qu’ils veulent », ce n’est pas la libre volonté, le libre vouloir, mais la volonté entravée par l’intellect terrestre.

Le libre vouloir est d’une toute autre nature. Le libre vouloir dépasse de loin les simples orientations terrestres ; c’est le Chemin spirituel de l’être humain qu’il façonne. C’est pourquoi il n’y a aucune connexion entre la libre volonté et le corps gros-matériel et, de ce fait, aucun rapport non plus avec le cerveau. Les expériences de conditionnement de l’encéphale humain devront toujours se heurter à ce mur : Il est impossible d’assujettir un esprit réellement libre. C’est, par exemple, ce que montre le film « Gladiator ». Le libre vouloir siège uniquement dans l’esprit lui-même, dans l’âme de l’être humain.

La Foi

Dans le contexte actuel, le mot ‘’Foi’’ évoque immanquablement une croyance aveugle que l’on oppose à la raison et qui repose uniquement sur une interprétation dogmatique et bornée de la Parole Divine. Ce qui est paradoxal, en l’occurrence, c’est qu’en dépit d’une stupéfiante matérialisation de la Parole, ou peut-être précisément à cause d’elle, selon l’enseignement des églises, la foi ne doit pas craindre d’affirmer le contraire même de la réalité matérielle la plus évidente, et cela bien que, en fait, ces faux dogmes, qui sont nés de la culture démesurée de l’intellect, soient aisément réfutables par l’intellect le moins averti. D’aucuns n’hésitent même pas à affirmer que c’est précisément de sa contradiction avec le réel matériel et de son invraisemblance que la foi tirerait sa grandeur !

Face au Seigneur de tous les Mondes, ainsi que face à toutes les questions d’ordre spirituel, il n’y a, en gros, que trois attitudes fondamentales :

Celle des matérialistes intellectualistes :

Ils ne reconnaissent pas Dieu. La Source de Vie, la Lumière Originelle, c'est-à-dire Dieu Lui-même, règnant bien au-delà de l’espace et du temps terrestres, et même bien au-delà des plans de la matière fine, la sujétion à l’intellect entraîne inéluctablement une rupture de contact totale avec les Sphères plus élevées. C’est la raison pour laquelle il est absolument impossible aux matérialistes de reconnaître Dieu !

Celle – que l’on pourrait appeler – des « spiritualistes intellectualisés » :

C’est celle de la plupart des églises et des sectes – et l’on peut douter qu’il y ait beaucoup d’exceptions. Il s’agit là d’êtres humains qui acceptent intérieurement l’idée de l’Existence de Dieu et de Son Activité mais qui se sont eux-mêmes accablés par le dogmatisme étroit qui préside à leur interprétation de la Bible ou d’autres précieux Manuscrits des autres Religions. Ils s’y soumettent volontairement, refusant par là même toute réflexion personnelle, tout libre-exercice de propres Facultés intuitives, considérant sans doute que pour être capable de reconnaître la Vérité dans le domaine spirituel, il faut avoir étudié la théologie, la patrologie, la textologie – et que sais-je encore ? - durant de longues années dans des séminaires, des instituts spécialisés ou des universités confessionnelles.

Cette opinion est la plus grande ennemie de l’être humain, elle est un véritable mensonge.

Le Chemin qui conduit vers le Plus–Haut est ouvert à chaque être humain de bon vouloir. Mais une chose est sûre : Ce n’est pas l’érudition – donc le savoir exclusivement intellectuel et donc mort ! – qui en est la porte !

La Foi n’a, en réalité, aucun rapport avec ce que la plupart des soi-disant croyants appellent la foi. La Foi véritable ne commence à naître dans l’être humain que lorsqu’il s’est complètement approprié le haut Contenu des Messages Divins parvenus aux êtres humains et qu’il en a retiré une vivante Conviction, libre de toute contrainte.

Ces êtres humains (ceux appartenant à cette catégorie) se leurrent eux-mêmes parce qu’ils ont donné au mot ‘’Foi’’ une signification tout autre que celle que ce mot réclame. La Foi doit être vivante, ce qui signifie qu’elle doit devenir plus encore – ce qui est déjà beaucoup – qu’une Conviction. Elle doit donner constamment naissance à des Actions ! Or, la Foi ne devient Action que lorsqu’elle à tout imprégné en l’être humain : la totalité de son intuition, de sa pensée et de ses actes !

Oups ! Pour la plupart des « croyants », encore beaucoup de chemin à parcourir, n’est-ce pas ?

La troisième catégorie est donc :

Celle de ceux qui ont fait leur cette affirmation :

La vraie Foi doit être une Force, qui, émanant de leur propre esprit, imprègne leur chair et leur sang et devienne ainsi, loin de tous les dogmatismes et de tous les catéchismes, une toute naturelle évidence, sans rien d’artificiel, sans rien de contraint, sans rien d’appris. La vie, quoi !

La Vérité

Nombre de nos contemporains en sont venus à penser que la Vérité n’existe pas, ou que si elle existe, elle est insaisissable. Leur façon de s’exprimer est symptomatique à cet égard : ils parlent de ‘’vérité subjective’’ (ce qui est un non-sens total) ; ou encore de ‘’vérité relative’’ ; ou bien alors ils ‘’collent‘’ au mot un pronom possessif : ‘’ma’’ vérité, ‘’ta‘’ vérité, ‘’sa‘’ vérité, etc…

Non seulement la Vérité existe, non seulement elle n’est la propriété de personne, non seulement elle est unique, mais elle est la Vérité : intangible, immuable, inaltérable… …et insaisissable par l’intellect dans son unicité et son éternité. Voilà pourquoi, ne pouvant l’appréhender, il déclare qu’elle n’existe pas. Seul l’esprit peut reconnaître la Vérité vivante.

Beaucoup d’êtres humains se présentent comme des « Chercheurs de Vérité ». Mais comme disait Pilate, « Qu’est-ce que la Vérité ? ». Ce que, aujourd’hui, nous considérons comme étant la Vérité, demain nous dirons que c’est une hérésie, mais, plus tard, nous nous dirons : Dans le fond cela n’était pas si faux que cela ! Car les prises de conscience ne s’arrêtent pas. Ainsi poursuivons-nous notre petit bonhomme de chemin en cherchant inlassablement ; et c’est précisément dans ces changements que nous mûrissons !

La Vérité est, en effet, toujours identique à elle-même ; elle est immuable, car elle est éternelle ! Et c’est même sa définition : La Vérité, c’est ce qui jamais ne change ! Et c’est justement à cause de cela qu’elle ne peut jamais être saisie, dans sa réalité, par l’intellect terrestre qui ne connaît, lui, que ce qui est soumis au changement ! L’impermanence ne saurait saisir la Permanence !

Quant aux organes des sens, ils sont constamment l’objet de toutes sortes d’illusions : ils ne voient pas ce qui est et voient ce qui n’est pas !

Considérons, par exemple, les cercles ci-dessous… Tournent-ils ? Ne tournent-ils pas ? Où est la vérité ?

 

 

Si quelqu’un veut connaître la Vérité, il faut donc qu’il lâche l’intellect ! Il doit devenir spirituel ! Sinon, si sagace puisse-t-il se croire, il ne sera jamais qu’un pantin facilement manipulable. Tout d’abord, il doit se libérer de toute pensée matérielle et matérialiste.

Seulement lorsqu’il aura réalisé cela et sera devenu spirituel, il aura la possibilité de posséder la Vérité, il se tiendra dans la Lumière de la Vérité, il baignera dans le rayonnement constant de la pure Lumière qui l’entoure de toutes parts. Mais il faut d’abord qu’il devienne spirituel !

À partir de ce moment-là, il n’aura plus besoin de péniblement apprendre les sciences dans les hautes écoles de cette humanité, il n’aura plus d’erreurs à craindre ; car la Vérité elle-même sera toujours prête à fournir une réponse à chacune de ses questions. Du reste, il n’aura même plus de questions, vu qu’il saura tout, dominera tout, sans même avoir besoin de se gratter la tête, puisque son esprit vivra constamment dans la pure Lumière de la Vérité !

La Vérité est, potentiellement, pour tous les êtres humains sans aucune exception. Et il y a une toute simple raison à cela : Le germe d’esprit humain provient d’un Plan – le Spirituel entéallique - où la Vérité est vivante ! Du coup, la Vérité, dans sa naturelle Simplicité, peut facilement et également être comprise par tous les êtres humains de bon vouloir.

L’Art

L’Art est un pont qui permet aux Valeurs spirituelles de s’incarner sur la Terre. En tout cas, c’est ce qu’il devrait être : c’est donc ce qu’il est, lorsqu’on emploie ce mot à bon escient, mais, trop souvent aujourd’hui, on emploie ce terme à propos de divertissements et de délires intellectuels qui n’ont vraiment rien de ‘’spirituel’’, donc d’artistique. Innombrables sont en notre temps les fantoches qui se prétendent ‘’artistes’’. Le fait qu’un bon nombre n’hésitent pas à rajouter à ce titre le complément ‘’de variétés’’ illustre bien la portée de l’art en question. Il n’est pas un domaine de l’activité humaine qui n’ait sacrifié au culte de l’intellect.

Il n’y a que dans l’Art véritable que l’intellect joue le second rôle. Même dans la plupart des religions, l’intellect vient au premier plan !

Mais si l’intellect arrive à se glisser à la première place, l’Art descend tout de suite au niveau d’un simple métier ; il devient de l’artisanat, certes capable, grâce à l’habileté technique de l’artisan, de reproduction de ce qui existe déjà, mais en lequel l’authentique Inspiration, dans son jaillissement constamment créatif, fait défaut.

Jusqu’à présent, seul l’Art est né de la réelle activité de l’esprit humain, donc de son Intuition spirituelle.

Si une œuvre naît de l’intellect, sa durée de vie ne sera pas bien longue. Par contre, si une œuvre naît de l’esprit, quel qu’en soit le domaine, alors ce sera de l’Art ! Le concept « Art » n’est, ici, pas à prendre dans un sens trop restreint. Par exemple, l’Art de Vivre est aussi un Art ! C’est même l’Art par excellence !

Une Œuvre d’Art véritable porte la vie en elle. De ce fait, elle pourra durer, et des millénaires après, on l’admirera encore.

Un rapide regard sur l’histoire suffit à reconnaître que seules les œuvres de l’Esprit, c'est-à-dire l’Art, peuvent survivre aux peuples et aux civilisations. Les civilisations sont mortelles, mais pas les œuvres d’Art authentiques qu’elles ont produites. Elles nous restent encore, même lorsque les civilisations qui les ont fait naître ont depuis longtemps disparu.

L’Au-Delà

Pour beaucoup, cette expression évoque l’idée d’un Monde à part, inaccessible autrement que par la mort, et n’ayant aucun rapport avec tout ce qui peut exister sur la Terre. Mais cela est faux.

Qu’est-ce que l’Au-delà ?… L’Au-delà, c’est ce que l’on ne peut pas voir ou entendre avec ses yeux ou ses oreilles gros-matériels. L’Au-delà est ce qui se trouve au-delà de la faculté visuelle de nos yeux charnels et de la faculté auditive des oreilles terrestres. Cependant, entre l’En-deça où nous sommes et l’Au-delà où nous irons, il n’y a, en fait, pas de réelle séparation.

C’est aussi la raison pour laquelle le contact avec les décédés désincarnés est toujours possible. Car ils portent toujours leur corps fin-matériel de même genre que celui que nous continuons à porter aussi sous notre corps gros-matériel.

Si nous entretenons bien notre vie fin-matérielle autant que notre vie gros-matérielle, alors le Monde fin-matériel de l’Au-delà ne nous demeure pas totalement inaccessible, même si nous ne sommes pas clairvoyants ou clairaudiants.

Lorsque les êtres humains seront suffisamment redevenus intuitifs, ils éprouveront, de nouveau, l’En-deça et l’Au-delà comme un seul Monde.

Le Temps

« Le temps passe ! Les temps changent ! » C’est souvent ainsi que les êtres humains s’expriment. Mais une mauvaise expression donne aussitôt une mauvaise image, celle d’un temps sans cesse changeant !

Mais cela est faux, parce que ce n’est pas le Temps qui bouge, mais c’est nous ! C’est nous qui courons non pas après lui mais en lui ! Le Temps est l’espace dans lequel se décrit notre mouvement. Et le Temps a tout conservé, tout le vécu du passé de tous les êtres vivants. Le Temps est la Mémoire de l’Univers ! Alors tout ce qui a été enregistré en lui est toujours accessible et peut être retrouvé ! Rien de ce qui a été vécu n’est passé sans laisser de traces dans l’immuable Temps. Le Temps est éternel.

Le Temps est donc immobile, contrairement à ce que l’on pense communément ; c’est que, pour véritablement saisir ce qu’est le Temps, là aussi, il faut l’intervention de l’esprit, l’intellect n’y suffit pas et les gens qui se plaignent à longueur de journée de « ne jamais avoir le temps » ne se doutent pas qu’ils témoignent, par là-même, de la faiblesse de leurs Facultés spirituelles, sans quoi leur degré de compréhension serait plus élevé et, comme Albert Einstein, ils mettraient au contraire leur fierté à « avoir toujours le temps » et non l’inverse.

De même, l’expression populaire : ‘’être au-dessus de l’espace et du temps’’ est inexacte, car la notion de Temps, de même que celle de l’Espace - qui ne peut prendre forme qu’à l’intérieur du Temps -, est présente sur tous les Plans de la Création, conformément à sa nature propre : plus le Plan est haut, plus le Temps qui l’englobe y est vaste, et plus y est grande aussi la possibilité de rapidement y vivre des expériences vécues !

Nature

Encore un mot utilisé à tort et à travers par les êtres humains. La plupart au contact de ce mot pensent aux paysages matériels qui les environnent, alors que le concept de Nature est uniquement lié à l’Entéallité[1] qui pénètre cette matière. En réalité, ce mot est commode pour masquer notre ignorance ; lorsque nous ignorons le pourquoi des choses, nous avons coutume de dire : ‘’c’est la nature…’’

Quant à la façon – mais c’est un autre sujet ! - dont les êtres humains de la Terre traitent la Nature, notamment avec les manipulations génétiques, les clones, les OGM, les produits chimiques de synthèse répandus dans l’environnement, etc., elle est, tout simplement, criminelle.

 

Âme

Qui est capable d’expliquer la différence entre l’âme et l’esprit ? Posez, par exemple, la question à un prêtre d’une confession répandue. Et attendez ; la confusion de ses réponses vous laissera perplexe. Pour l’homme de la rue, seule l’âme a conservé un certain prestige immatériel ; quant à l’esprit - on l’a vu - il a été assimilé à l’intellect qui, lui, est indubitablement matériel. Or l’âme, qui est l’être humain lorsqu’il ne porte pas/plus de corps gros-matériel, et qui serait, elle, selon l’opinion commune, immatérielle, est, en fait, d’une nature encore matérielle bien que de matière {beaucoup plus} fine, puisqu’elle est constituée de toutes les fines enveloppes de l’esprit, qui l’entourent quand il est déterminé.

Quant à savoir si les animaux ont une âme, le mot lui-même l’indique à l’évidence (‘’anima’’ : ‘’âme’’, en latin.) Au sens le plus strict, ils sont même les seuls à en avoir une, puisque, chez eux, cet élément est le noyau, alors que chez l’être humain, il n’est qu’une enveloppe.

La Rédemption

Contrairement à ce qu’enseigne les églises, la Rédemption de l’humanité pécheresse ne pouvait absolument pas résider dans l’assassinat de l’Amour Incarné, le Fils de Dieu : Jésus de Nazareth. Cette mise à mort n’était qu’un meurtre sordide, un crime qualifié sur la Personne du Christ, l’Envoyé Oint de Dieu, le Verbe Divin. Au lieu de libérer l’humanité de ses fautes, cet acte, parmi les pires forfaits que l’on eut jamais commis, ne pouvait que la charger encore davantage. Tout dogme accréditant l’idée que ce crime était nécessaire à la Rédemption de l’humanité ne peut être, pour ne pas dire plus, issu que de l’intellectualisme borné des théologiens.

La Rédemption consistait uniquement pour le Fils de Dieu à apporter Sa Parole de Vie et de Vérité à l’humanité égarée dans le labyrinthe de ses fausses conceptions issues de l’assujettissement à l’intellect, afin qu’elle puisse ainsi retrouver et reprendre le Chemin qui conduit vers la Lumière, en se délivrant elle-même de ses fautes. Il n’y avait, selon les Lois en vigueur dans la Création, aucune autre possibilité.

Culte

Le Culte doit toucher l’Intuition et non pas l’intellect. Il doit donc éveiller le Sacré en l’être humain. Il doit, dans les formes mises en place, être capable de faire ressentir la Beauté et la Grandeur des Plans Lumineux. Il faut donc, par le Culte, rendre accessible à la perception humaine ce qui, autrement, du point de vue terrestre, est insaisissable.

Or, dans la plupart des cultes, religions, confessions, tout ce que, aujourd’hui, nous voyons résulte, en fait, d’une élaboration intellectuelle, dans laquelle, si possible, les intuitions spirituelles ne doivent être que postérieurement intégrées. Cela provoque un très sensible affaiblissement du Ressenti intuitif.

C’est pourquoi tant d’œuvres cultu{r}elles humaines sont éphémères, alors qu’elles n’auraient pas du tout besoin de l’être. Parmi elles, il faut ranger toutes sortes de cultes qui doivent sans cesse subir de nouveaux aménagements (« aggiornamento ») pour éviter de complètement s’effondrer sur eux-mêmes.                                       

La Parole

‘’Les paroles s’envolent, les écrits restent.‘’ Ainsi s’expriment avec insouciance les êtres humains.

Qui a reconnu dans la Faculté de parler le haut Don fait par le Créateur ? Et qui, en ce domaine, n’a pas déjà lourdement péché ?

Les êtres humains ont trop tendance à oublier que chaque parole possède un pouvoir de déclenchement. La raison pour cela est que tous les mots, loin d’être des signes purement arbitraires, sont solidement ancrés dans les Lois Originelles de cette Création. L’on pourrait presque dire que chaque mot, à condition, bien sûr, qu’il soit naturellement formé par l’esprit (ce qui ne concerne pas les « mots » formés par l’intellect humain, comme les contractions arbitraires, les sigles, l’horrible « verlan », etc.), est « magique » !

Chaque mot formé par l’esprit de l’être humain est né sous la Pression des Lois ; de ce fait, sa forme correspond nécessairement à son sens. Il existe un insécable lien entre le Mot et la Notion qu’il exprime. Selon l’utilisation qui en est faite, indépendamment du locuteur, il produit son effet, en fonction de son sens.

Il est donc de première nécessité de prendre garde à ses paroles. Notre langage doit être simple et vrai. La Parole vient de Dieu ! Les paroles prononcées recèlent pour nous la Joie ou la douleur ; elles construisent ou bien détruisent ; selon la manière avec laquelle elles sont utilisées, elles peuvent apporter la Clarté ou bien le trouble.

Quant à cette forme particulière de la parole, l’expression : ‘’réciter une prière’’ montre que celui qui l’utilise n’a pas compris en quoi consiste la Prière. Celle-ci ne peut résider que dans l’Intuition et non dans les mots, qui ne peuvent, tout au plus, que conduire, donner une direction, à l’intuition correspondante.

La Gratitude

La Gratitude n’est ni une vertu ni un devoir. Aussi, les êtres humains qui se plaignent de l’ingratitude de leurs semblables feraient mieux de s’en abstenir ; car, s’ils attendent un retour pour les dons qu’ils font, cela enlève toute valeur aux dons en question. Ils devraient donc cesser de considérer la Gratitude comme une qualité mais, par contre, ils devraient songer qu’il ne peut y avoir de véritable Gratitude sans que la Joie y participe.

Donc, là où la Joie n’en constitue pas la base, là où l’intensité d’un joyeux élan n’en est pas la cause, l’expression de Gratitude est employée à faux ; l’on en fait un abus. En réalité, la Gratitude est une Valeur de compensation.

Le Miracle

Les Miracles existent-ils ? Il y a des mots qui ont été arbitrairement forgés par l’intellect humain pour désigner des choses inexistantes, mais ces formes-là sont vides : elles ne contiennent rien puisqu’elles ne forment pas de notion et il est impossible de le ressentir intuitivement, mais tel n’est pas le cas pour le mot ‘’Miracle’’, car les miracles existent bel et bien. Ce qui n’existe pas, en revanche, c’est la conception du miracle qu’ont de nombreux croyants : celle d’un événement arbitraire qui sortirait du cadre des Lois et entrerait même en conflit avec elles.

Le mot « Miracle » signifie « étonnement », « Merveille ».

Mais l’impossible ne peut avoir la faculté de nous étonner puisque, de par sa définition même, il est exclu qu’il puisse jamais voir le jour. Par contre, la possibilité du Miracle est déjà prouvée par sa réalité. Ce qui est ici étonnant, c’est l’‘’extraordinaire rapidité’’ de l’événement miraculeux et la fantastique concentration de Force qui préside à son accomplissement.

Tout ce qui est dépourvu d’une rigoureuse Logique ne possède pas la marque du Divin. Chaque Miracle est un fait absolument naturel, qui s’accomplit avec une extraordinaire rapidité et une Force concentrée. Rien ne peut se réaliser à l’encontre de l’Ordre naturel des choses.

La Patrie

Le beau mot que celui de ‘’Patrie’’ ! Hélas ! Il a tellement servi à justifier les pires atrocités, la cruauté la plus barbare, les crimes les plus odieux que d’innombrables idéalistes aujourd’hui ne souffrent même plus de l’entendre prononcer.

La simple audition de ce mot déclenche chez eux la révolte.

Et pourtant, ce concept est l’un des plus beaux qui soient pour un être humain. C’est sans doute pour cela que c’est l’un de ceux qui ont le plus été traînés dans la boue, galvaudés, rabaissés, avilis, à tel point que la notion de Patrie est aujourd’hui si méconnaissable que la plupart des pacifistes et des non-violents s’en sont détournés avec horreur. Les gouvernements de la Terre ont utilisé ce mot à des fins tellement sordides que l’on serait tenté de dire qu’on les comprend. L’on enflammait les foules avec la pure vibration incluse en ce terme et on les envoyait se massacrer les uns les autres sur ce que l’on n’hésita pas à appeler des ‘’champs d’honneur’’, au nom de la Justice et de la Liberté bien évidemment. Le conditionnement est habile et efficace et il marche toujours. Seulement, cette fois encore, il ne faut pas verser l’enfant avec l’eau du bain, parce que l’Honneur, la Justice, la Liberté, cela existe réellement ; et ce n’est pas parce que certains utilisent cette aspiration des êtres humains vers le Noble et le Pur pour la réalisation de leurs coupables ambitions qu’il faut se détourner des lumineux Courants en provenance de la Patrie Céleste.

Certes, il faut se détourner des caricatures que l’on nous présente, ainsi que le fit Einstein, par exemple, lorsqu’il déclara : « Quiconque trouve du plaisir à marcher en rangs serrés, au son de la ‘’musique’’, est pour moi un objet de mépris… Héroïsme sur commande, violence insensée, chauvinisme pénible, comme je les hais ! », mais il ne faut pas oublier que le chauvinisme n’est précisément que la caricature du véritable Amour de la Patrie et que si ces deux termes servent aujourd’hui à qualifier des comportements identiques, ils ne sont en réalité pas synonymes, puisque le premier trouve son origine dans une façon d’agir qui est précisément une déviation, alors que l’autre trouve la sienne dans le Lumineux Royaume du Spirituel-Originel.

Le Royaume de Mille Ans

Le Millénium ! Ah ! le doux farniente, la « dolce vita », le Paradis sur la Terre… Finies les contraintes, fini le travail (sic !), ce châtiment imposé à Adam après le péché originel. Quelles images idylliques les êtres humains n’ont-ils pas fabriquées au fil des traditions millénaristes… Et, maintenant, avec l’arrivée annoncée de l’« ère nouvelle » correspondant à la « cinquième dimension » et à l’« ascension planétaire », ça plane un maximum…! Mais la réalité est tout autre :

Pour l’humanité tout entière, le Royaume de Dieu sur Terre sera l’époque de l’Obéissance absolue !

Mais les êtres humains préfèrent rêver… Presque personne ne veut aujourd’hui admettre que le Royaume de Dieu sur Terre est, avant tout, Exigence ! Que, puisque cela n’est presque jamais arrivé volontairement, le vouloir de l’être humain et ses aspirations seront contraints à enfin entièrement se plier à la Volonté du Créateur !

Si la Joie et la Paix naîtront sur la Terre, c’est uniquement parce que tous les éléments perturbateurs seront balayés avec violence de la surface de la Terre et, à l’avenir, en seront tenus éloignés. à partir d’une heure tout à fait déterminée, nul perturbateur ne pourra plus subsister sur cette Terre.

Seul les êtres humains et toutes les autres créatures qui se seront volontairement conformés à la Volonté Divine pourront encore subsister à l’avenir. S’insérer dans la Volonté Divine, cela seul confèrera la possibilité d’entrer et de vivre dans le futur Royaume de Mille Ans.

Le Bonheur

Lorsque l’on demande aux êtres humains en quoi consiste le Bonheur, l’on a de quoi être stupéfié. L’un ne sait pas ce que c’est, l’autre espère gagner au tiercé et un jeune garçon à qui l’on avait posé la question répondit : ‘’être le prince Charles, allongé sur un lit doré, à sucer des pralines…’’

« Le Lumineux Royaume du Joyeux Labeur », voilà ce que sera l’existence de l’être humain vivant à la Gloire de Dieu : être heureux dans le sens le plus vrai ; telle est bien la plus complète Gratitude qu’il soit possible de Lui offrir. Rien à voir avec la paresse et le farniente ! C’est là un stupéfiant pour l’esprit, un stupéfiant dont l’action est bien pire encore que celle de l’opium pour le corps. Le vrai Bonheur ne peut être atteint que par ceux qui, pour lui, portent en eux la volonté puissante !

La Sainteté

Si l’on en croit les ‘’litanies’’ – mot qui est devenu synonyme de « suite ininterrompue », d’« enfilade », de « grand nombre », etc… - la quantité de saints existant en ce bas monde est proprement vertigineuse. Il ne faut pourtant voir là qu’une incommensurable dépréciation de la Notion de ‘’Sainteté’’. En ce domaine, contrairement à ce que l’on se plait à dire, la ‘’vox populi‘’ n’est nullement la ‘’Vox Dei‘’, de loin s’en faut. Et pas davantage la voix ecclésiastique, fut-elle papale ou même papale ‘’ex cathedra’’.

La Sainteté ne saurait s’acquérir, elle est ! Il n’est de Saint que Dieu !

La Vie

L’idée qu’à ce jour l’être humain s’est faite de la Vie est fausse. Tout ce qu’il nommait « vie » n’est rien d’autre que la « propulsion d’un mouvement », lequel doit être considéré comme l’« effet naturel de la Vie proprement dite ».

La Vie[2], la véritable Vie, est Quelque Chose d’absolument indépendant de tout le reste, Quelque Chose qui existe tout à fait En Soi et Pour Soi. Si ce n’était pas le cas, l’on ne pourrait pas la désigner comme étant ‘’La Vie’’. Tout bien considéré, une telle Vie existe uniquement en Dieu. La vie de tout ce qui n’est pas Dieu est dépendant de la Vie en Dieu. C’est là une irréfutable réalité. Il ressort de là que, en dehors de Lui, rien n’est véritablement ‘’vivant’’. La vie ne nous est que prêtée, Lui Seul la possède en propre. Et Lui Seul aussi possède la Force qui est uniquement dans la Vie.

Dieu

De la Lumière Elle-même, de Dieu, nous ne parlons pas ici. Car nous ne pouvons rien en dire. De toutes façons, nous sommes incapables de Le concevoir Tel qu’Il est. Nous devrons éternellement nous contenter du fait que DIEU EST.

Conclusion

Les esprits humains sont aujourd’hui tellement engourdis qu’ils ne sont même plus capables de reconnaître à quel bas niveau ils ont traîné – suite à leur paresse et à la domination de l’intellect – toutes ces sublimes Notions dans la poussière. Devant cette grandissante confusion, le Secours ne pouvait plus venir que d’En-Haut ; une fois la Vérité travestie, il n’était plus possible de reconnaître les Chemins de la Lumière. Dans Son immense Amour, Dieu permit une dernière fois que la possibilité soit offerte à l’être humain de se sauver en reconnaissant cet Amour pour ce qu’il est : le sublime Trait d’Union entre la Justice et la Pureté, avec lesquelles Il forme le Trigone Sacré de la Tri-Unité Divine.

 

 

 

Jean Lemaître

 



[1] « Entéallité » : Partie de la Création intermédiaire entre le Spirituel et la Matière.

[2] « Das Leben » [« La Vie »] vibre dans le Nombre 111 !